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Jonathan Roberge se livre au sujet de la masculinité : « Extérioriser ses émotions, c'est pas fif »

Une puissante vidéo de 3 minutes et demie.

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Jonathan Roberge a souvent pris la parole en tant que père de famille, notamment dans sa série Fiston, puis dans Papa. Mais récemment, il a pris la parole dans Urbania au sujet de la masculinité, dans le cadre du dossier Entre moi et moi

Pour entendre Jonathan Roberge parler de masculinité pendant trois grosses minutes et demie: http://bit.ly/EMEMJonathanRoberge

Posted by URBANIA on Thursday, October 1, 2020

Dans une vidéo d'une durée de 3 minutes et demie, il se confie au sujet de ce qui a changé chez lui en tant qu'homme adulte ainsi que par rapport aux défis auxquels il a été confronté. 

« Salut, Jo de 27 ans. Tu vas bientôt être papa, ça va changer ta vie. Et tu vas découvrir ce que c'est que de devenir un homme », dit-il en guise d'introduction, s'adressant à lui-même alors qu'il était plus jeune. 

« À 27 ans, on voit la masculinité déjà d'un oeil... on comprend qu'il y a quelque chose de toxique dans ce qu'on essaie de nous vendre. Tu vas être victime de ton casting, tu vas voir. T'es plein de tattoos, t'as une grosse barbe, tu parles fort pis t'es un bon vivant, faque tout le monde pense automatiquement que toi, tu veux clouer des gros clous avec ton chest genre pffft pffft... Non », poursuit-il après avoir enfilé sa tuque noire. 

« T'es un gars qui veut boire des tisanes, lire des livres pis aller prendre des cafés avec des amies de fille, t'es un gars de même », résume-t-il. 

« À 27 ans, quand la paternité est arrivée dans ta vie, plus le lancement de ta carrière, plus que là, tout éclate: tu gagnes un Olivier, t'as un bébé, pis tu devrais donc être heureux parce que c'est tout ce que t'as toujours voulu. Mais finalement, c'est pas comme ça que tu le voulais, tu vas faire une dépression », confie-t-il. 

« Tu vas catcher qu'extérioriser ses émotions, c'est pas "fif", tu comprends ? Et finalement, toi, génétiquement, t'es un anxieux. Faque c'est un clash dégueulasse. Donc la journée où tu vas te mettre à exprimer tes émotions, tu vas voir que, hop, tu ne vas plus en faire, des crises d'angoisse pis des attaques de panique », poursuit-il. 

Il ajoute qu'à 37 ans, il ne sait pas encore exactement ce que signifie être un « vrai homme » pour les gens qui lui posent la question. Mais il confie que, pour lui, c'est être un bon papa, un bon mari, et de demander « c'est quoi être un vrai gars » est une question « extrêmement malsaine. 

Voyez sa prise de parole intégrale en cliquant ici

Source: Urbania