Monde de Stars

Atteinte de la COVID-19, Léa Clermont-Dion donne de ses nouvelles

Elle avait su être atteinte de la maladie la semaine dernière.

Monde de Stars

Monde de Stars

Les fans de Léa Clermont-Dion retiennent leur souffle depuis la semaine dernière, après qu'elle eut annoncé en même temps avoir accouché d'une petite fille... et avoir reçu un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19. 

Lundi, la belle a donné des nouvelles concernant son état de santé. Et si l'on se fie à la publication qu'elle a faite sur Instagram, les développements sont encourageants !

« [Suite et fin d’une histoire de naissance au temps de la pandémie] Je me permets de vous écrire ces quelques mots, puisque j’ai reçu des centaines de messages de soutien plein d’empathie et je n’aurai pas l’énergie pour vous répondre. Merci tellement, ça fait sincèrement chaud au coeur. Sachez que notre histoire se termine bien. Nous arrivons au terme de cette quarantaine pour le moins angoissante. Nous n’avons pas développé de symptôme malgré mon test positif à la Covid-19. Toute la famille est en santé. Difficile d’expliquer le pourquoi du comment. On en sait si peu sur la maladie. Nous sommes soulagés. De se retrouver. De se coller », écrit-elle sous une magnifique photo où elle tient son bébé dans ses bras. 

Le fait qu'elle n'ait pas développé de symptômes, tout en ayant tout de même contracté la maladie, rappelle l'importance des gestes de distanciation sociale et des mesures sanitaires. Même les asymptomatiques peuvent transmettre le virus à des gens plus vulnérables. Heureusement, cela ne semble pas avoir été le cas de Léa Clermont-Dion !

Elle avait toutefois été angoissée en apprenant la nouvelle :  « Notre fille est arrivée un soir de septembre en coup de vent. Dans un instant ultime de liberté. Comme un souffle qui fait tanguer. Ce fut magique malgré la crispation ultime de la douleur. Elle est née et c’est une superbe. Cela n’aura pas pris une heure pour que notre lune de miel s’arrête brusquement. On entre dans notre chambre pour me dire que je suis porteuse de la Covid-19. Je quitte immédiatement les lieux. En un instant, ma joie béate se transforme en anxiété stridente mode survie.

En isolement dans cette zone lugubre tant appréhendée. Un corridor obscur. Je me retrouve seule avec bébé. J’étouffe. La peur, celle d’avoir contaminé mes proches, celle de mettre en danger ma superbe. Cette peur intarissable au ventre. Je ne la connaissais pas.

Dans cette chambre, sans cesse, un bruit assourdissant pendant 48 heures. Cette machine à conversion à air, au son insupportable, un vacarme en continu. Je ne savais pas qu’un bruit pouvait faire mal. Une impression de baigner dans un poison que je ne peux quitter. Je suis en huis clos complet. Les infirmières qui entrent et qui sortent. Elles se font rares, car je suis le danger. Celle aussi qui me parle de mon amoureux loin de moi. Elle a le trémolo dans la voix. Elle retient ses larmes.

Mais voilà. 48 heures ont passé. Au final, je me considère choyée dans ma malchance. Toujours pas de symptôme de cette vipère. Je retourne chez moi retrouver les miens, en isolement dans une partie de la maison. Je peux difficilement contenir mon anxiété devant la souffrance de celles et ceux qui ont enduré la mort, seuls. De celles et ceux, qui ont bravé la maladie, seuls. Mais nous sommes seuls ensemble.

Malgré mon hypervigileance, je suis devenue une statistique. Je pense à ce qui s’en vient, aux intervenants de la santé, aux malades qui subiront le pire. Et je nous envoie une bonne dose d’empathie, de solidarité et de prudence. Cette maladie est une géante.

Ma fille, tu es la force tranquille au coeur de la tempête. Déjà, je t’aime à l’infini.

Merci à mon amoureux, @sarahluneb et @jacyntheladoula pour votre appui inestimable dans cette épreuve que je n’oublierai pas », avait-elle alors écrit pour partager la nouvelle à ses abonnés. 

View this post on Instagram

Ma fille est arrivée un soir de septembre en coup de vent. Dans un instant ultime de liberté. Comme un souffle qui fait tanguer. Ce fut magique malgré la crispation ultime de la douleur. Elle est née et c’est une superbe. Cela n’aura pas pris une heure pour que notre lune de miel s’arrête brusquement. On entre dans ma chambre pour me dire que je suis porteuse de la Covid-19. Je quitte immédiatement les lieux. En un instant, ma joie béate se transforme en anxiété stridente mode survie. En isolement dans cette zone lugubre tant appréhendée. Un corridor obscur. Je me retrouve seule avec bébé. J’étouffe. La peur, celle d’avoir contaminé mes proches, celle de mettre en danger ma superbe. Cette peur intarissable au ventre. Je ne la connaissais pas. Dans cette chambre, sans cesse, un bruit assourdissant pendant 48 heures. Cette machine à conversion à air, au son insupportable, un vacarme en continu. Je ne savais pas qu’un bruit pouvait faire mal. Une impression de baigner dans un poison que je ne peux quitter. Je suis en huis clos complet. Les infirmières qui entrent et qui sortent. Elles se font rares, car je suis le danger. Celle aussi qui me parle de mon amoureux loin de moi. Elle a le trémolo dans la voix. Elle retient ses larmes. Mais voilà. 48 heures ont passé. Au final, je me considère choyée dans ma malchance. Toujours pas de symptôme de cette vipère. Je retourne chez moi retrouver les miens, en isolement dans une partie de la maison . Je peux difficilement contenir mon anxiété devant la souffrance de celles et ceux qui ont enduré la mort, seuls. De celles et ceux, qui ont bravé la maladie, seuls. Mais nous sommes seuls ensemble. Malgré mon hypervigileance, je suis devenue une statistique. Je pense à ce qui s’en vient, aux intervenants de la santé, aux malades qui subiront le pire. Et je nous envoie une bonne dose d’empathie, de solidarité et de prudence. Cette maladie est une géante. Ma fille, tu es la force tranquille au coeur de la tempête. Déjà, je t’aime à l’infini. Merci à mon amoureux, @sarahluneb et @jacyntheladoula pour votre appui inestimable dans cette épreuve que je n’oublierai pas.

A post shared by Léa Clermont-Dion (@leaclermontdion) on

On est bien contents, finalement, que Léa aille bien !

Source: Instagram