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Stéphane Rousseau y va de nouvelles déclarations concernant Éric Salvail

«J'adore mon nouveau rôle»

Monde de Stars

Stéphane Rousseau a été un homme très occupé au cours des derniers mois. Sorti d'une année sabbatique pour monter en vitesse un nouveau talk-show quotidien, l'homme de 51 ans s'est retrouvé un peu malgré lui dans la chaise du «remplaçant» d'Éric Salvail, avec toutes les comparaisons que ça implique. Les critiques n'ont pas été tendres envers les débuts de l'émission, mais après bientôt deux mois, on sent réellement que le nouvel animateur est plus à son aise.

De passage sur le plateau de l'émission Les Échangistes, présentée sur les ondes d'ICI Radio Canada Télé, Stéphane Rousseau s'est ouvert sur plusieurs sujets, lundi soir. Notamment, il est revenu sur les derniers mois qui ont été un peu fous.

«Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais, vraiment, a-t-il affirmé à l'animatrice Pénélope McQuade. J'avais une vague idée, mais je n'avais pas d'idée précise. Mais en même temps je trouvais que c'était une belle opportunité et je ne pouvais pas refuser ça. Plein de fois dans ma vie c'est arrivé des espèces d'accident de parcours comme ça. J'ai dit: on y va, on fonce!»

Bien sûr, on ne peut pas passer à côté du départ précipité d'Éric Salvail et des souliers que Stéphane Rousseau a dû chausser.

«C'et difficile de remplacer quelqu'un. C'est pas la même émission mais c'est dans le même studio.Il y avait cette énergie-là qui planait. Je le sentais à différents niveaux, même chez mes invités. Les premières dates, ils pensaient qu'ils allaient faire le show de Salvail. Il y avait cette dynamique, Éric c'est un gars qui est un peu plus rentre dedans que moi. Ils avaient peur de se faire mettre en boîte.

Même moi en tant qu'animateur je ne savais pas trop où me positionner, parce qu'on dirait que je le voyais sur scène. Je voyais sa dynamique avant de rentrer. J'avais l'impression d'être vraiment dans ses chaussures. Avant de monter sur scène j'anticipais comment j'allais faire ça. C'était quoi mon personnage d'animateur de talk-show.»

Jean-François Breau, un des deux échangistes présents sur le plateau, a demandé à Rousseau quel avait été son plus grand défi, en commençant Le Show de Rousseau.

«Mon plus gros challenge c'est de faire face à mon stress. C'est vraiment le stress qui me joue des tours en vieillissant. Tu le sais que t'as plus à perdre que quand tu démarres dans ce métier-là. Le stress me joue souvent des vilains tours les soirs de première. Je l'ai vécu à Paris pour mon dernier show. Je me sabote un peu moi-même. Bien sûr, c'est pas voulu ou conscient, mais je perds mes moyens. 

La première a été pas si pire mais la deuxième je l'ai échappée un peu plus au niveau des entrevues, j'étais un peu perdu, j'étais confus. Je regardais mes cartons et tout se brouillait devant moi. J'étais pas capable de lire mes questions. Et on est dans les conditions du direct, alors il n'y a pas de montage. La moindre hésitation crée un très grand malaise.»

Après bientôt deux mois, est-il toujours heureux dans son rôle d'animateur?

«J'adore ce nouveau rôle-là parce que t'as une autre vision que j'avais jamais eue du showbiz québécois. On se connait tous et on s'est tous croisé un jour ou l'autre. Mais là de recevoir un invité que tu penses qu'il est chill et finalement il est hyper stressé, ou il est plus princesse que tu pensais. C'est fascinant. »

Elle-même animatrice d'un talk-show de fin de soirée, Pénélope McQuade est mieux placée que quiconque pour comprendre ce que Stéphane Rousseau a vécu, lors des premières semaines. 

«Stéphane, moi je pensais à toi dans les deux premières semaines, a affirmé McQuade. Je regardais tout ça aller et je me disais que c'était rough. Que les critiques étaient difficiles, qu'on n'est pas patients, qu'on laisse pas la chance au coureur vraiment. J'irais pas jusqu'à dire qu'on aime ça quand les gens se plantent, mais on pourrait être beaucoup plus bienveillants, je pense. Et je me disais, toi t'es sorti de sabbatique, oui tu voulais faire un talk-show un moment donné dans ta carrière, mais t'avais pas besoin de ça. À un moment donné, est-ce que tu t'es dit "Hey, moi je retourne chez nous"?»

«Non, parce que quand c'est parti c'est parti, a répondu Rousseau. T'es dans le train et t'as pas le choix, il faut que tu y ailles. Tu ne peux pas te mettre en boule et brailler dans ton coin. Et de toute façon il n'y avait pas de raison non plus parce que je savais qu'on avait quelque chose entre les mains et qu'on allait dans la bonne direction, mais il fallait que je prenne mes marques.»

Retour à l'automne prochain?

Rien n'est confirmé pour l'instant, quant à un éventuel retour du Show de Rousseau pour la prochaine saison. Pénélope McQuade a profité du passage de Stéphane Rousseau sur son plateau pour lui demander s'il avait des nouvelles à annoncer à ce sujet.

«On attend toujours une réponse. Pas à n'importe quelle condition. J'ai des demandes de mon côté, ils ont des conditions de leur côté aussi. On veut que le show évolue, on veut faire des changements. On a été pas mal à l'écoute. Je sens que j'ai plus de fun et que j'ai quelque chose à apporter sur un plateau.»

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