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Francine Ruel donne des nouvelles de son fils, qui a vécu dans la rue

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Alors qu'elle était de passage dimanche soir sur le plateau de Tout le monde en parle pour parler de son plus récent roman  Le promeneur de chèvres , Francine Ruel a donné des nouvelles de son fils, après qu'il soit sorti de la rue.  

« Il ne dort plus dans la rue, mais il n'est pas sorti du bois. Le plus dur pour un parent, c'est d'accepter qu'on ne puisse pas les sauver malgré eux », explique la comédienne et autrice à Guy A. Lepage. Elle ajoute qu'elle a dû faire des efforts pour accepter le rythme de vie de son fils et que cela constitue pour elle un travail à faire chaque jour. 

Rappelons qu'elle avait abordé l'itinérance de son fils dans son roman  Anna et l'enfant-vieillard . Ce livre sera d'ailleurs adapté pour le petit écran l'année prochaine et consistera en une minisérie diffusée sur les ondes de TVA. 

Ce n'est pas Francine Ruel qui a adapté son roman, mais plutôt le dramaturge François Archambault. « Il a accepté qu'Étienne raconte sa version », a ajouté l'autrice, en précisant qu'en lisant l'adaptation, elle avait appris de nouveaux éléments concernant la vie de son fils.  

Voyez toute l'entrevue en cliquant ici.

En février dernier, l'autrice et comédienne avait d'ailleurs donné des nouvelles de son fils, alors qu'elle était en entrevue au magazine 7 Jours. 

« Sa rédemption vient du fait qu’il a lu le roman et qu’il a collaboré à la série. Ç’a été sa décision. Il a eu des rencontres avec le scénariste, qui a été suffisamment ouvert pour l’écouter. Mon fils est articulé. Il a raconté la rue. Il s’est réapproprié son histoire. J’ai écrit ce roman parce que je voulais qu’il sache à quel point il est un garçon formidable, et qu’il devait se reprendre en main. Je veux juste qu’il soit heureux dans la vie. Il a vécu un moment fulgurant. Il était ici, avec moi, quand il a décidé qu’il ne passerait pas l’hiver dans la rue. Il a décidé qu’il lui fallait un appartement. Mais ça n’est pas simple... Les propriétaires ne veulent pas de sans-abri comme locataires. Je lui ai proposé d’avoir d’abord une chambre. Cela semblait plus facile et plus abordable », avait alors expliqué l'autrice et comédienne. 

« Avec sa petite pension de victime d’acte criminel, il arrive à se payer cette chambre. On verse peu d’argent à ces gens. Je lui apporte de la nourriture, des manteaux d’hiver, des bottes..., sinon il n’y arriverait pas. Il compte sur moi. Je l’aide, mais ce n’est pas ce qu’il faut faire. Il faut dire non. Moi, je veux pour lui, mais il doit aussi vouloir pour lui. C’est la partie la plus difficile: accompagner sans faire les choses à la place de l’autre. Parent un jour, parent toujours. J’ai mis un enfant au monde. J’ai été là pour lui et je continue de l’être. J’ai réalisé que je faisais les choses à sa place, que je prenais les décisions à sa place, que je posais des gestes à sa place. Je suis une indécrottable optimiste. C’est si facile pour moi de trouver des solutions... », ajoute-t-elle. 


Source: Radio-Canada