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Veronique Bannon publie un texte vraiment touchant sur sa maladie mentale, le jour de sa fête
Instagram Véronique Bannon

Veronique Bannon publie un texte vraiment touchant sur sa maladie mentale, le jour de sa fête

Elle fait preuve d'une belle résilience

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Cela fait déjà un bon moment que Véronique Bannon a pris une pause du paysage télévisuel. Il faut que celle que l'on a vu dans Watatatow, Lance et Compte et Virginie ne l'a pas eu facile depuis 2010. En effet, c'est en septembre 2010 que la comédie a tenté de mettre fin à ses jours. C'est quatre ans plus tard qu'elle a choisi d'en parler au grand public.

En 2014, la comédienne publiait une bouleversante vidéo dans laquelle elle s'ouvrait sur sa maladie mentale et sur sa tentative de suicide.

Ce vendredi, la comédienne célébre son anniversaire et pour l'occasion, elle a tenue à livrer un message touchant remettant en perspective cette dernière année et son futur. 

Elle écrit, sous la photo:«Un cadeau de moi à moi et merci à @soberlab qui me donne carte blanche chaque fois. Merci ma belle amie @_elianegagnon_ jtm et merci pour les vœux. Très touchant. A lire sur Soberlab et ma page FB véronique Bannon xoxox.»

Voici quelques extraits du texte en ligne.

«17 août : c’est ma fête !

Vous savez, dans la vie, nous vivons des hauts et des bas – oui, c’est la vie, et on deal avec elle. Moi, je dirais qu’en une année, j’ai vécu une rechute assez impressionnante mentalement, physiquement j’ai été vidée, brûlée, name it.  J’avais comme l’impression d’avancer, de reculer, d’avancer encore mais de reculer, et même de débouler !  Honnêtement, une année épouvantable.  Bref : pour moi, mon année commence aujourd’hui, le 17 août.»

«Je dois apprendre à m’aimer avant tout. Et pour moi, qui me définissais à travers le regard des autres, c’est tout un travail. Mais c’est comme ça, chacun ses combats.  Je regarde mon fils aller, avec sa joie de vivre et sa confiance.  Il est contagieux et ça fait du bien. Avant, ses « Je t’aime maman, tu es la meilleure maman du monde ! » me faisaient mal, mais mal !  En moi, je me disais : « Milan, toi qui es si merveilleux, si tu savais à quel point que je me sens comme une merde !  Comment peux-tu m’aimer ? » Mais aujourd’hui, ses « Je t’aime », je suis capable de les prendre jusqu’au cœur, avec la larme à l’œil même. Milan a cette capacité de comprendre, il a une compassion et une empathie incroyables !»

«La souffrance, la douleur humaine, je connais et ça me bouleverse toujours, et sûrement pour toujours.  Mais j’ai décidé de l’accueillir quand elle viendra à moi, de dealer avec elle, car plus on repousse cette douleur et plus elle nous revient. Sournoise, elle nous blesse encore plus.  Je ne veux pas être dans le déni.  Je veux simplement être heureuse, écouter ma petite voix et faire les projets que j’ai en tête, accepter que je ne suis pas qu’une chose : je suis un ensemble de plein d’émotions, je suis entière, pas à moitié et c’est ben correct !  Je ne veux plus avoir peur de foncer et accepter ce que je ne contrôle pas ! J’aime les gens, j’aime vos histoires!»

Rendez vous sur Soberlab pour lire la suite.

Source: Soberlab