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Stéphane Laporte rend un bouleversant hommage à Henri Richard

Des mots puissants...

Monde de Stars

Hier, le Québec a perdu une de ses légendes en apprenant le décès du "pocket rocket", Henri Richard...

Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui ont pris quelques minutes de leur temps pour lui rendre hommage.

Mais personne n'a trouvé des mots aussi justes et émouvants que ne l'a fait Stéphane Laporte, fidèle à son habitude. Voici donc le texte qu'il a partagé sur Instagram en hommage au #16 du Canadien de Montréal.

"Si le hockey était du cinéma, Henri Richard serait le meilleur rôle secondaire de tous les temps. Le Joe Pesci de la rondelle. C’est génétique. Il est le frère de la légende. Le frère de l’émeute. Le frère de Maurice Richard. Le trésor national. Le surnom de Maurice Richard est le Rocket. La fusée. Celui d’Henri Richard est le Pocket Rocket. 

La fusée de poche. Un peu réducteur. Car Henri n’a rien de poche. C’est un joueur extraordinaire. Pas aussi flamboyant que Maurice. Mais aussi acharné. Pas autant de puissance, mais autant de caractère. Toute sa carrière, il la passe dans l’ombre de Maurice, puis dans celle de son dauphin, Béliveau. Mais Henri se fout d’être dans l’ombre, tant que la lumière rouge s’allume... 

Durant sa carrière, il aura remporté la Coupe Stanley à 11 reprises. Plus que n’importe quel joueur du passé et du présent. Et sûrement plus que n’importe quel joueur de l’avenir. Voilà pourquoi, pour moi, Henri Richard est Monsieur Printemps. Le parfait joueur des séries. Prêt à faire toutes les petites besognes, à se replier, à contrer son homme, à relancer l’attaque, à aller dans les coins, à en sortir avec la puck, à manger des coups et encore des coups, pour que l’équipe gagne. Pour que les boys soient heureux. 

Henri Richard a perdu la mémoire beaucoup trop jeune. Lui qui avait dans sa tête et dans son cœur plus de printemps et de Coupes Stanley qu’aucun être humain n’en aura jamais. À nous d’honorer sa mémoire, comme il le mérite. Avec autant d’honneur que pour Maurice et le grand Jean. Parce qu’aussi doués qu’aient été Maurice Richard et Jean Béliveau, ils ne seraient jamais devenus les monuments qu’ils sont sans Henri Richard. 

Henri Richard est le représentant de toutes ces personnes qui n’obtiennent pas la reconnaissance qu’elles devraient obtenir, pour leurs réussites, mais qui s’en foutent, parce qu’elles ne font pas ça pour ça. Elles jouent pour l’équipe, pour leur famille, pour le pays, pour le monde. Lors du septième match de la finale de la Coupe Stanley, en 1971, le Pocket Rocket a prouvé qu’un excellent rôle secondaire est bien capable de jouer le premier rôle, quand l’histoire l’exige. Paix à votre âme, Monsieur Henri." -Stéphane Laporte, Instagram 

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