Salma Hayek raconte son horrible histoire d'agression sexuelle

Une autre grosse pointure de Hollywood a fait une sortie publique, cette semaine, pour dénoncer les agissements de Harvey Weinstein à son endroit. Cette fois, c'est au tour de l'actrice mexicaine Salma Hayek de lever le voile sur sa relation trouble avec l'ancien magnat de Hollywood. 

Une histoire de harcèlement psychologique, d'abus de pouvoir et d'inconduite sexuelle qui donne froid dans le dos.

«Cet automne, j'ai été approchée par des journalistes et par plusieurs personnes, dont ma chère amie Ashley Judd, pour parler d'un épisode de ma vie avec lequel, bien que douloureux, je croyais avoir fait la paix», affirme-t-elle dans une longue et très courageuse lettre publiée par le New York Times.

«Je m'étais moi-même convaincue que c'était derrière moi et que j'avais survécue; j'ai fait fi de mes responsabilités de dénoncer publiquement en me disant que bien assez de personnes l'avaient déjà fait pour dénoncer celui qui a été mon monstre. Je ne considérais pas que ma voix était importante ou qu'elle pourrait faire une différence.

En réalité, j'essayais simplement de me sauver du défi que j'aurais d'expliquer de nombreuses choses à mes proches: pourquoi, alors que j'avais mentionné que j'avais comme bien d'autres été victime d'intimidation de la part d'Harvey Weinstein, j'avais décidé d'exclure quelques détails. Et pourquoi, pendant tant d'années, j'ai continué d'être cordiale envers un homme qui m'a si profondément blessée.»

Elle explique comment, lorsque Weinstein a accepté de produire le film Frida, la relation entre les deux s'est envenimée au point de devenir complètement malsaine.

«Je me foutais de l'argent; j'étais tellement excitée de travaille avec lui et sa compagnie. Dans un élan de naïveté, je croyais que mon rêve était finalement en train de se réaliser. Il venait de valider les 14 dernières années de ma vie. Il avait décidé de prendre une chance avec moi - une inconnue. Il avait dit oui.

Ce que je ne savais c'est ce serait bientôt mon tour de dire non.

Non à lui ouvrir la porte à toute heure du jour ou de la nuit, hôtel après hôtel, peu importe dans quelle ville, alors qu'il se présentait sans prévenir, même dans une ville où je tournais un film dans lequel il n'était pas impliqué.

Non à prendre ma douche avec lui.

Non à le laisser me regarder pendant que je prenais une douche.

Non à le laisser me faire un massage.

Non à laisser un de ses amis, nu, me faire un massage.

Non à le laisser me donner du sexe oral.

Non à me mettre nue avec une autre femme.

Non, non, non, non, non ...

Et avec chaque refus, venait la rage machiavélique de Harvey.»