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Ricardo a eu la peur de sa vie, lundi

Il l'a échappé belle!

Monde de Stars

C'est une véritable tragédie qui s'est déroulée, lundi, alors qu'Alek Minassian a semé la panique dans la ville de Toronto, en fonçant dans la foule à l'aide d'un camion bélier, sur la rue Yonge. Au passage, il a tué 10 personnes en plus d'en blesser 16 autres. C'est un drame horrible pour les familles et les proches, et c'est également un traumatisme majeur pour tous les Canadiens, qui se croyaient jusqu'ici épargnés par des attaques du genre.

Une chance, le meurtrier n'a pas réussi à faire plus de victimes. Et parmi les personnes qui se trouvaient tout près du lieu de l'attaque, cette journée-là, il y a une personne que vous connaissez très bien.

Ricardo Larivée était en effet à Toronto pour affaires, lundi, lorsque la terrible attaque au camion-bélier a eu lieu. 

En entrevue à l'émission Des hits dans l’traffic avec Marie-Soleil Michon et Sébastien Benoit sur les ondes de Rythme FM 105,7 Montréal, Ricardo a raconté sa traumatisante expérience.

«C'est bizarre parce que j'étais sur la rue, j'étais en train de jaser avec Brigitte et je lui ai dit: "Écoute, je vais être obligé de te rappeler parce que je ne t'entends pas. Il y a trop de bruit de police et d'ambulance. Autour de moi les gens de couraient pas mais marchaient rapidement. Il y a quelque chose qui se passe, mais je ne sais pas ce que c'est."

Elle me dit: "Ah, fais attention, change de rue et rappelle-moi."

Finalement je suis rentré, je me suis dit que j'allais attendre et voir ce qui se passait. C'était dix minutes plus au nord de où j'étais. Ça a l'air loin mais en même temps c'est pas si loin que ça. Et là c'était la panique vraiment après. Tout le monde était sans connaissance. Le lendemain je suis revenu et plus personne n'avait le goût de travailler.»

Voici l'entrevue intégrale, une gracieuseté de nos amis chez RadioEGO:


La cavale du tueur a duré plus de deux kilomètres sur la rue Yonge, qui est un peu l'équivalent de la rue St-Laurent à Montréal. C'est ce qui sépare la ville d'est en ouest. 

«Ce qui arrive c'est que la rue Yonge au centre-ville, il y a beaucoup beaucoup beaucoup de monde à cette heure-là donc le camion aurait fait beaucoup de dommage mais il ne peut pas avancer. Alors que plus haut c'est comme si il se promenait à la hauteur de la Petite Italie. Donc t'as du monde - t'as beaucoup de monde - mais t'as assez d'espace pour qu'un camion prenne son erre d'aller, fasse revoler les tables, les gens, écoute c'est quand même atroce, ils ramassaient des morceaux de monde.»

L'avoir échappé belle. 

«Je suis revenu dans l'appartement et je me disais que ce n'était pas possible. Tu penses à tes enfants, tu dis: "Cet été ils veulent aller là, il n'y a aucun endroit où tu peux aller où tu te dis ça ne se peut pas, ça n'arrivera pas. Ben non, il y a tout le temps des malades mental un peu partout qui peuvent détruire des vies.»

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