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Révélations troublantes dans le dossier du petit Ariel, sur le plateau de TLMEP
Tout le monde en parle

Révélations troublantes dans le dossier du petit Ariel, sur le plateau de TLMEP

«On a perdu de précieuses heures»

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Une entrevue très attendue, dimanche soir, sur le plateau de Tout le monde en parle, était celle concernant la disparition du petit Ariel Jeffrey Kouakou. Trois intervenants étaient seront sur place pour parler de l'étrange disparition. Il s'agit de la journaliste Monic Néron, de Cogeco Nouvelles, de l'ex-policier Guy Ryan et Pina Arcamone du Réseau Enfants-Retour.

Le moment le plus poignant de l'entrevue est venue de la part de la journaliste Monic Néron, qui a suivi de très près le dossier depuis le tout début. Elle a notamment critiqué la façon dont la situation a été gérée par les autorités, en affirmant que de précieuses heures avaient été perdues.

Voici ce qu'elle a déclaré, dimanche soir.

«En tout respect, je comprends ce que vous dites et je ne pense pas qu'on soit ici pour trouver un coupable ou mettre le blâme sur qui que ce soit. Cependant, le lendemain matin, le mardi. L'avis de disparition a été émis le lundi et soir et j'arrive à la station le mardi à 4h30 le matin et la première chose que je fais c'est prendre le téléphone pour savoir ce qui a été fait dans les dernières heures pour retrouver Ariel. Et je peux vous dire, et ça m'a vraiment secoué, à quel point on n'avait pas encore ouvert la machine pour retrouver cet enfant-là plusieurs heures après. Et quand vous dites que les premières heures sont importantes et quand vous dites que vous êtes certain qu'on n'a pas lésiné, je suis d'accord avec vous dans la mesure où tous les policiers qui ont cherché Ariel au cours des deux dernières semaines, ça va faire deux semaines demain, je suis convaincue qu'ils ont tout fait. Cependant, je pense qu'on a perdu des heures précieuses au début. 

Un enfant de 10 ans qui ne revient pas à la maison, ne serait-ce qu'une heure ou deux, il s'est peut-être passé quelque chose de grave. Je suis convaincue que malheureusement on a perdu du temps précieux des secondes précieuses, et j'aurais aimé qu'on me dise, le mardi matin, qu'on avait sorti des policiers, qu'on avait fait du ratissage. J'ai demandé les maîtres chiens sont où qu'est-ce qui se passe, combien il y a de patrouilleurs? On m'a dit qu'on avait ajouté quelques policiers en patrouille. 

10 ans. L'enfant a 10 ans. Il faisait -10 degrés. C'est l'hiver. Je suis obligée de dire, et je sais de source sûre, qu'ils se posent des questions à l'interne. Ils savent qu'il y a eu un manquement au départ, il y a peut-être des décisions qui se sont moins bien prises au départ.»

«24 heures pour ouvrir la machine c'est statistiquement et humainement interminable. On a fait appel à un profileur de la Sûreté du Québec et ça a pris plusieurs jours. Au départ on avait refusé, selon ce que j'ai pu apprendre. Autant un spécialiste en cartographie que le profileur la première fois qu'on l'a offert on n'a pas accepté tout de suite. La Sûreté du Québec a des ressources spécialisées en recherche, ils ont des plongeurs qui sortent beaucoup plus souvent parce que le territoire est beaucoup plus grand. Et je me questionne beaucoup malheureusement à savoir pourquoi cette fois-ci on n'a pas cru bon se tenir la main et travailler ensemble au nom de la vie de cet enfant-là.»

Source: Tout le monde en parle