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Réal Béland a reçu un diagnostic bouleversant après une visite de sa fille chez le psychiatre
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Réal Béland a reçu un diagnostic bouleversant après une visite de sa fille chez le psychiatre

La vie de Réal Béland a changé après la visite de sa fille chez le psychiatre...

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Cette semaine, dans le magazine La Semaine, l'humoriste Réal Béland s'est ouvert sur un événement qui a eu un gros impact sur sa vie dans les derniers mois...

En effet, le sympathique comique a récemment reçu un diagnostic qui lui a fait comprendre beaucoup de choses à propos de lui-même.

Tout a commencé lorsque sa fille aînée de 24 ans, Charlotte, est elle-même allée consulter pour savoir ce qui clochait avec elle. 

« Elle cherchait à savoir ce qu'il n'allait pas bien avec elle... Elle se sentait un peu bizarre », explique l'humoriste. « En fait, déjà petite, elle se sentait à part des autres; alors, ce questionnement l'habitait depuis l'enfance. »

Les démarches de sa fille ont trouvé un fort écho chez Réal Béland, qui a toujours senti que quelque chose clochait avec lui aussi.

« C'est que je suis identique à ma fille. Je dirais même qu'avant j'étais vraiment renfermé », lance l'humoriste. « J'avais beaucoup de mal à entrer en relation avec les autres. Jusqu'à décembre dernier, j'avais toujours pensé que c'était dû à ma timidité. »

Et bien Réal Béland a finalement pu trouver une explication à cela... Il est, comme sa fille, atteint du syndrome d'Asperger, un syndrome faisant partie du spectre de l'autisme et qui entraîne très souvent des difficultés de communication et d'interactions sociales, des comportements répétitifs et des intérêts restreints.

L'humoriste a illustré avec précision le genre de situations que cela a emmené dans sa vie : « Enfant, je souffrais beaucoup d'anxiété. À l'école, il fallait que mon bureau soit à côté d'une fenêtre, parce que je pouvais y apercevoir notre maison. Et si je voyais sortir l'un ou l'autre de mes parents, je faisais une crise de panique. Je téléphonais à la maison pour savoir si au moins l'un d'eux était encore chez nous. »

En tout cas, voilà une autre preuve que de se retrouver sur le spectre de l'autisme ne signifie en rien que l'on est condamné à mener une vie loin des projecteurs.


Source: La Semaine