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Patrick Lagacé prend position dans la controverse qui touche Jay Du Temple
Occupation Double

Patrick Lagacé prend position dans la controverse qui touche Jay Du Temple

Il prend clairement position

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Jay Du Temple se trouve bien malgré lui au coeur d'une controverse depuis quelques jours, après qu'il ait été choisi par l'équipe du Elle Québec pour être sur la page couverture de la plus récente édition du prestigieux magazine. Si l'équipe de rédaction du Elle voulait mettre de l'avant un homme qui représente l'antithèse de la masculinité toxique, elle n'avait probablement pas prévu se faire critiquer par des membres de la communauté LGBTQ+ pour son choix.

Dans un article publié il y a quelques jours par Le Devoir, des membres de la communauté LGBTQ+ reprochaient au Elle Québec d'avoir choisi un homme blanc hétérosexuel et cisgenre pour parler de la révolution des genres et des hommes qui, comme Jay Du Temple, aiment briser les codes en portant du vernis à ongles et des robes.

Patrick Lagacé a traité du sujet dans sa chronique publiée mardi par La Presse, un texte intitulé « Jay Du Temple et l'époque qui change », Lagacé prend clairement position en affirmant sans détour qu'il ne comprendra jamais le genre d'objection que posent des membres de la communauté LGBTQ+ comme la femme trans et autrice Pascale Bérubé qui a affirmé dans Le Devoir: 

« Pourquoi emprunter un style queer pour présenter un homme masculin non toxique ? Pourquoi ne pas choisir quelqu’un de la communauté LGBTQ+ pour incarner ce style ? »


Voici un extrait de la chronique de Patrick Lagacé que l'on vous suggère fortement de lire en intégralité sur le site de La Presse:

« Je ne pourrai jamais dire à quelqu’un comme Pascale Bérubé, qui a critiqué Elle Québec, comment se sentir comme femme trans face à quoi que ce soit, je ne suis pas une femme trans. Elle a droit à toutes ses lectures du réel.

Mais en tant qu’homme quasi cinquantenaire qui fait partie de la majorité hétéronormative, majorité qui crée les « codes » ; en tant qu’homme de 48 ans qui a grandi dans une époque où porter du rose allait fatalement vous valoir des questions idiotes sur votre orientation sexuelle — alors on n’en portait pas —, je dis : Jay Du Temple et son vernis à ongles à la une du Elle Québec, c’est une victoire. »

Il conclut en rappelant que le verre n'est pas toujours à moitié vide. On doit dire qu'on est plutôt d'accord avec lui...


Source: La Presse