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Nouvel espoir dans le dossier du petit Ariel
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Nouvel espoir dans le dossier du petit Ariel

De nouvelles recherches ont eu lieu, mardi

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Ça fait maintenant plus de deux semaines que la famille du petit Ariel Jeffrey Kouakou vit un véritable cauchemar, sans nouvelle du jeune garçon qui n'a pas été vu depuis le 12 mars dernier. On sait que les autorités analysent à la fois la thèse de l'enlèvement et celle de l'accident, qui serait probablement une noyade.

On apprend, mardi, que les recherches ont repris dans la rivière des Prairies. C'est l'escouade nautique du SPVM qui a repris le service près du parc des Bateliers, dans Ahuntsic-Cartierville pour effectuer des recherches visuelles près des berges. Rien n'a été localisé pour l'instant.

C'est donc un nouvel espoir pour la famille. Bien sûr, on espère toujours retrouver le petit garçon sain et sauf, mais si jamais le jeune garçon a réellement subi un accident, il faut au moins que la famille puisse en avoir la confirmation pour pouvoir commencer à vivre son deuil. On ne veut même pas imaginer la détresse que les parents vivent depuis maintenant 15 jours.

La thèse de l'enlèvement est toujours analysée, mais les autorités semblent prioriser celle de l'accident. C'est donc une bonne nouvelle de savoir que les recherches maritimes ont repris. Et c'est donc un nouvel espoir d'obtenir, enfin!, une réponse. Espérons de tout coeur que le jeune garçon sera retrouvé sain et sauf. Et d'ici-là, on ne peut faire autrement que d'envoyer toutes nos pensées envers la famille en ces temps qui doivent être incroyablement difficiles.

Valérie Plante rassure son soutien envers le SPVM

Le travail des autorités a été vivement critiqué dans ce dossier, notamment suite à une sortie virulente et très médiatisée de la journaliste Monic Néron, sur le plateau de Tout le monde en parle. 

Lors du conseil municipal, le leader de l'opposition, Francesco Miele, a interpellé directement la mairesse de Montréal Valérie Plante à ce sujet.

« Depuis dimanche soir, plus d'un million de citoyens se posent ces questions, sont préoccupés. Est-ce normal que l'administration municipale ne soit pas sortie, ne soit pas intervenue pour défendre son corps de police et pour rassurer les Montréalais ? » a dit l'élu.

Une question qui n'a visiblement pas plu à la principale intéressée.

« Je trouve votre question franchement inacceptable. Je suis allée sur le terrain, mais je n'ai pas amené de Kodak avec moi. Ne jugez pas mon travail, j'ai juste une façon différente de faire les choses que mon prédécesseur », a réagi Valérie Plante.

« Des critiques ont été émises, ils les entendent et vont y faire face. J'ai confiance envers le SPVM, envers les enquêteurs, qui ont déployé énormément d'énergie. Je n'entrerai pas dans les "Ont-ils fait ceci? Ont-ils fait cela?", parce que, moi, je ne me mêle pas des enquêtes du service de police. Ils font leur travail, je suis derrière eux », a affirmé la mairesse.

Le travail des autorités fortement critiqué

Sur le plateau de Tout le monde en parle, dimanche soir, la journaliste Monic Néron y est allé d'un témoignage troublant. Voici une partie de ses commentaires.

«Le lendemain matin, le mardi. L'avis de disparition a été émis le lundi et soir et j'arrive à la station le mardi à 4h30 le matin et la première chose que je fais c'est prendre le téléphone pour savoir ce qui a été fait dans les dernières heures pour retrouver Ariel. Et je peux vous dire, et ça m'a vraiment secoué, à quel point on n'avait pas encore ouvert la machine pour retrouver cet enfant-là plusieurs heures après. Et quand vous dites que les premières heures sont importantes et quand vous dites que vous êtes certain qu'on n'a pas lésiné, je suis d'accord avec vous dans la mesure où tous les policiers qui ont cherché Ariel au cours des deux dernières semaines, ça va faire deux semaines demain, je suis convaincue qu'ils ont tout fait. Cependant, je pense qu'on a perdu des heures précieuses au début. 

Un enfant de 10 ans qui ne revient pas à la maison, ne serait-ce qu'une heure ou deux, il s'est peut-être passé quelque chose de grave. Je suis convaincue que malheureusement on a perdu du temps précieux des secondes précieuses, et j'aurais aimé qu'on me dise, le mardi matin, qu'on avait sorti des policiers, qu'on avait fait du ratissage. J'ai demandé les maîtres chiens sont où qu'est-ce qui se passe, combien il y a de patrouilleurs? On m'a dit qu'on avait ajouté quelques policiers en patrouille. 

10 ans. L'enfant a 10 ans. Il faisait -10 degrés. C'est l'hiver. Je suis obligée de dire, et je sais de source sûre, qu'ils se posent des questions à l'interne. Ils savent qu'il y a eu un manquement au départ, il y a peut-être des décisions qui se sont moins bien prises au départ.»

«24 heures pour ouvrir la machine c'est statistiquement et humainement interminable. On a fait appel à un profileur de la Sûreté du Québec et ça a pris plusieurs jours. Au départ on avait refusé, selon ce que j'ai pu apprendre. Autant un spécialiste en cartographie que le profileur la première fois qu'on l'a offert on n'a pas accepté tout de suite. La Sûreté du Québec a des ressources spécialisées en recherche, ils ont des plongeurs qui sortent beaucoup plus souvent parce que le territoire est beaucoup plus grand. Et je me questionne beaucoup malheureusement à savoir pourquoi cette fois-ci on n'a pas cru bon se tenir la main et travailler ensemble au nom de la vie de cet enfant-là.»

Source: La Presse