Monde de Stars
Michel Louvain fond en larmes à la télévision
Ça finit bien la semaine 

Michel Louvain fond en larmes à la télévision

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Questionné sur sa performance à l'ADISQ il y a quelques semaines, Michel Louvain n'a pas pu retenir ses larmes.

De passage sur le plateau de José Gaudet et Julie Bélanger, le grand homme de la chanson à l'élégance inégalée venait nous parler de son nouvel album intitulé Michel Louvain symphonique.

Mais les animateurs sont venus sur le sujet de la chanson «Un certain sourire», celle qu'il a chanté à la remise des Félix. Et c'est alors que le chanteur de 80 ans a fondu en larmes, c'était la chanson préférée de sa mère. 

«Quand j'allais la voir à Thetford Mines, elle lavait la vaisselle et elle me demandait chante moi "Un certain sourire"! Je disais "Maman! J'ai pas de musique", et elle disait "Chante-la moi comme ça" [...] C'était sa chanson préférée. Et pour mes vingt ans de carrière, à Radio-Canada, il y avait une émission qui s'appelait Les Coqueluches. Alors on invite ma mère, et en arrivant elle me disait "J'ai mal à la tête Michel, je suis fatiguée", mais elle avait mis sa belle robe longue et pour terminer l'émission on me dit "Tu vas faire la chanson préférée de ta mère". Je lui chante "Un certain sourire", dans mes bras, et pendant que je chantais, je sentais tomber, et je la retenais. Quand l'émission a été finie, maman a dit "Je vais aller m'asseoir" et là on a entendu un cri et elle était sur le plancher. Elle s'en et jamais sorti, elle est jamais rentrée chez elle. Elle a fait un AVC et elle est tombée dans le coma. On la rentré à l'hôpital, elle est morte huit ans après, dans un lit d'hôpital, elle avait même pas qui on était.»

Il termine là-dessus: «De toute façon, à toutes les fois que je la chante en spectacle elle est à côté de moi», dit-il. «Je sais qu'elle me regarde». 

Cette histoire est tellement triste...

Michel Louvain n'est toujours pas en paix avec les décès de ses parents... Le soir où il a appris la mort de son père, c'était au téléphone quelques minutes avant d'entrer sur scène. Il y a même un monsieur dans la salle qui a crié «Michel, chante pour ton père!».

Terrible.

Voici un extrait de l'émission:

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On repasse, on apprend

Aimez-vous repasser du linge? ? Michel Louvain : un vrai Jedi du pli français! On le regarde à l'oeuvre et on en apprend davantage sur certaines de ses habitudes? Pour visionner l'épisode d'hier soir : bit.ly/MorinLouvainLacroixLarocque

Posted by Ça finit bien la semaine on Saturday, November 18, 2017

Un moment semblable s'était déroulé dans un épisode d'Accès Illimité, il y a quelques mois. Un échange qui pourrait vous donner des frissons. Michel Louvain avait fait de puissantes et bouleversantes déclarations, au fil des questions de Jean-Philippe Dion, toujours juste et compréhensif. 

Tout a commencé quand les deux hommes ont parlé de Fernand Gignac et Pierre Lalonde, tous les deux décédés:

MICHEL: «Ça me fait mal de les perdre et je me dis "coudonc, ça va tu être moi après?", jamais deux sans trois t'sais.»

JEAN-PHILIPPE: «Vous êtes tellement organisé, vos pré-arrangements est-ce que c'est réfléchi pour vous?»

MICHEL: «Ah les funérailles y'en aura pas.»

JEAN-PHILIPPE: «Pourquoi?»

MICHEL: «Non.»

JEAN-PHILIPPE: «Un homme public comme vous, ça a pas de bon sens!»

MICHEL: «Oui, ça se fait. Moi il va y avoir une messe, c'est tout. Moi je veux être incinéré tout de suite pis faites moi une messe en mon honneur pis emmenez-moi à Thetford.»

JEAN-PHILIPPE: «Mais pour un homme de spectacle, vous voulez pas avoir de dernier spectacle?»

MICHEL: «Non.»

JEAN-PHILIPPE: «C'est quoi la dernière chanson que vous aimeriez chanter? »

MICHEL: «Je termine mon spectacle avec Un certain sourire, qui était la chanson de ma mère. Je pourrais chanter ça pis le rideau baisserait pis ce serait la fin. Ça me dérangerait pas.»

JEAN-PHILIPPE: «Pourquoi cette chanson est si symbolique pour vous?»

MICHEL: «En 77, pour mes 20 ans de carrière, Radio-Canada on fait un spécial Michel Louvain, aux Coqueluches. J'ai fini l'émission en chantant Un certain sourire à maman. Pis je la tenais dans mes bras pis elle avait une belle robe longue. On était en direct pis je sentais qu'elle tombait pis je la retenais en chantant, je me disais "qu'est-ce qu'elle a?", pis quand j'ai fini de chanter, Gaston Leroux a dit "aurevoir mesdames, messieurs, à demain". Ma mère est tombée sur le plancher, elle s'en est jamais remise, elle est morte dans un hôpital huit ans après, sans jamais retourner chez elle. J'aurais aimé qu'elle meurt là. C'est dur à dire hein, je l'ai vu huit ans de temps, une femme qui ne savait même pas que j'étais en face d'elle. À toutes les fois que je chante Un certain sourire, elle est à côté de moi.»

Il a terminé en disant ceci:

«Ma mère aurait 110 aujourd'hui je pense. J'ai pas eu le temps de m'en occuper. Ma carrière a pris tellement de temps, j'ai pas eu le temps de m'occuper d'eux autres. Même mon père, je lui ai pas assez donné de temps. C'est ben beau au téléphoner, mais c'est pas juste ça. Faut aller leur dire en face, pis les prendre dans tes bras. C'est un peu mon remord, dans ma vie.»

Source: Ça finit bien la semaine