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Maripier Morin a frôlé la détresse psychologique
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Maripier Morin a frôlé la détresse psychologique

Elle ne l'a pas eu facile..!

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Maripier Morin a réussi, au cours des douze derniers mois, à confirmer sa place parmi les personnalités les plus influentes du monde du show business québécois. Et le fait qu'elle co-anime le Gala Artis, dimanche soir, est en quelque sorte une consécration pour la jeune femme de 31 ans. Mais elle ne l'a pas toujours eu facile. Loin de là!

Dans une touchante entrevue publiée samedi dans La Presse +, elle explique au journaliste Marc Cassivi que la route pour se rendre là où elle est a été parsemé d'embuches. Et à un certain moment, elle a même frôlé la détresse psychologique, dans les mois qui ont suivi sa participation à Occupation Double.

Voici quelques extraits de l'entrevue, tirée de La Presse +.

«J’ai fucké ma réputation bien comme du monde. En même temps, il y a quelque chose qui n’a pas changé dans ma façon d’être. Je la canalise mieux, mais j’ai gardé cette ouverture-là, cette générosité. Je reste sans filtre et je n’ai pas peur du jugement. Je ne m’en souciais pas dans OD. C’était une autre époque [en 2006]. Les réseaux sociaux n’existaient à peu près pas. On n’allait pas là pour se créer une image de marque. On allait s’amuser, faire des voyages, rencontrer du monde, manger de la bonne bouffe, vivre dans un hostie de beau château à Terrebonne ! Pour nous, c’était le rêve. Je n’avais pas voyagé encore. C’était une occasion de le faire. Mais il a fallu que je deale avec les conséquences en sortant.»

«Je n’aime pas en parler parce que c’était une période très sombre et je ne veux pas me victimiser. Mais je me rappelle m’être arrêtée devant le RONA pour regarder les cordes, et de m’être mise à pleurer parce que je ne savais pas comment faire un nœud. Tout ce que je lisais partout, c’est que j’étais une méchante, que je n’avais pas de valeurs, que j’étais le pire être humain sur la planète. J’allais les laisser gagner, leur donner ce qu’ils voulaient, mais je n’étais même pas capable de le faire. C’est difficile à expliquer, la détresse psychologique dans laquelle tu peux être plongé après une émission comme celle-là, si tu n’as pas quelque chose à quoi te rattacher.»

Mais aujourd'hui, avec le lancement de son site Web, avec l'assurance avec laquelle elle a animé l'émission Face au mur, diffusée sur les ondes de TVA, avec le lancement de sa propre collection de sous-vêtements, avec son rôle dans le plus récent film de Denys Arcand et avec la production de sa web-série portant sur son mariage secret avec l'ancien joueur du Canadien Brandon Prust, Maripier Morin brille de tous ses feux.

Des critiques, il y en aura toujours. Mais Maripier Morin n'a pas d'énergie à consacrer à ça.

«Je n’ai pas d’énergie pour me battre. C’est malheureux à dire, mais les gens qui chialent et qui font des sorties, c’est souvent ceux qui ne travaillent pas. C’est souvent de l’envie ou, encore pire, de la jalousie. Il n’y a pas de place dans mon horaire, dans mon cerveau et dans mon cœur pour ce genre d’affaires. Si ça dérange les gens que j’aie du succès, il n’y a pas grand-chose que je peux y faire.»

«Au Québec, on ne fait pas l’apologie de la beauté. Ce serait vraiment plus simple pour tout le monde si j’étais conne. Je serais belle et conne. Ça ferait plaisir à beaucoup de monde. Je lisais les commentaires sur Tout le monde en parle sur les réseaux sociaux. C’est toujours la même affaire : les gens qui ne m’aiment pas disent que je suis vide, que je n’ai pas de contenu, que je n’ai rien à dire, que je suis la représentation même de l’anticulture, alors que je suis une fille très curieuse, que je regarde énormément de films, que je lis. Je suis obligée de me mettre à citer des grands auteurs et à parler de politique pour prouver que j’ai de la culture. Je trouve ça dommage. Aux États-Unis et en Europe, les belles filles qui ont du succès, c’est correct. Pourquoi ce traitement est-il seulement réservé à moi ? Karine Vanasse, Sarah-Jeanne Labrosse, Magalie Lépine-Blondeau, ce sont de super belles filles. Pourquoi moi, on me met le chapeau de la cruche ?»

Bravo Maripier! On va te regarder avec beaucoup d'intérêt à l'animation de ton premier Gala Artis. C'est franchement inspirant de voir la façon dont tu gères ta carrière et on a vraiment l'impression que tu ne fais que commencer à avoir du succès.

Source: La Presse