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Léa Clermont-Dion ramasse complètement Julien Lacroix suite à sa réponse aux allégations

Ouch..!

Monde de Stars

Julien Lacroix s'est retrouvé dans la tourmente, lundi, alors que Le Devoir a publié une enquête dans laquelle neuf femmes témoignent d'agressions et d'inconduites sexuelles dont elles auraient été victimes au cours des dernières années. L'humoriste a répondu sur Facebook, lundi matin, en publiant un long message dans lequel il ne reconnait pas les faits qui lui sont reprochés et se considère plutôt comme une victime d'une tentative de salissage de la part du journal Le Devoir.

La réponse de l'homme de 27 ans en a fait grincer plusieurs des dents et de nombreuses personnes du milieu artistique québécois ne se sont pas gênés pour exprimer leur façon de penser. C'est le cas de Léa Clermont Dion qui a publié un message très fort, accompagné d'un « Pas de bravo. #JulienLancroix »

Voici le message qu'elle a publié sur son compte Instagram, lundi, et qui est rapidement devenu viral:

« Se victimiser face aux nombreuses allégations d'agressions sexuelles contribue au blâme des survivantes et à la banalisation de la culture du viol. »


Sa publication a rapidement récolté plusieurs milliers de mentions j'aime, en plus de générer de très nombreux commentaires. Plusieurs personnalités publiques ont manifesté leur appui au message lancé par Léa Clermont-Dion. Parmi elles, on retrouve Pénélope McQuade, Marie-Soleil Dion, Rosalie Bonenfant, Anne-Élisabeth Bossé, Mélanie Maynard et Trudy Simoneau.

D'autres personnalités publiques ont également utilisé les médias sociaux pour témoigner de leur déception par rapport au message que Julien Lacroix a publié sur Facebook, à la suite des allégations publiées par Le Devoir.

Guy A. Lepage a publié un message particulièrement cinglant dans lequel il a écrit:

« Les agressions, le harcèlement le viol... évidemment tout ça est inexcusable. Mais moi ce qui me tue ces jours-ci: ce sont ces comportements récurrents, ces patterns, ces menaces faites aux victimes. Ces gestes posés encore et encore, sans vergogne, se croyant assuré de toute impunité. L'abus de pouvoir qui mène vers d'autres abus.

Et ces excuses au conditionnel, lorsqu'acculé au pied du mur, si pauvres, si peu senties, qu'elles ajoutent le mépris à l'ignominie. Ark.

Note: "J'étais mineur moi aussi" vient de surclasser "juste une fois au chalet" dans le palmarès des excuses poches. »


Et voici d'autres publications faites sur Instagram par des personnalités publiques, suite au message publié par Julien Lacroix:

Voici la réponse que Julien Lacroix a publiée sur sa page Facebook, lundi matin:

« Ça fait des semaines que le débat dure : est-ce que le mouvement de dénonciation se fait de la bonne façon ? Qu’est-ce qui distingue les vraies dénonciations des allégations non-fondées ? À la fin, espérons que cette prise de conscience aura fait avancer les choses pour le mieux. Et je suis bien sûr désolé si j'ai déjà blessé quelqu'un, ça n'a jamais été dans mes intentions. J'ai 27 ans, j'en ai fait des conneries dans ma courte vie, par contre ce matin, Le Devoir va trop loin.

Je commence à être habitué aux ragots et aux potins dans ma courte carrière. Par contre, détruire le travail d'une vie ? Dans un seul article ? Où je n'ai même pas pu donner ma version des faits ? Aujourd’hui franchement on vient d’entrer dans une autre dimension.

Je ne suis pas un ange, mais pas un démon non plus, et certainement pas le prédateur sexuel qui sévit depuis une décennie comme Le Devoir me décrit ce matin. De plus, la plupart des événements qu’on me reproche seraient survenus quand j’étais mineur.

On devrait normalement pouvoir se défendre devant de telles allégations, mais pas selon Le Devoir. La journaliste m’a lancé des ultimatums durant plusieurs jours sans jamais accepter de me dire ce qu’on me reprochait précisément et de qui venaient les allégations. Comment voulez-vous que je réponde sans connaître les détails précis et sans savoir de qui on parle ni de qui elles viennent ?

Personnellement, je suis favorable à tout processus juste et efficace pour soutenir toute victime d’une infraction criminelle. Mais si l’objectif est d’attirer l’attention du public en portant atteinte à la réputation et à la crédibilité d’une personne, là c’est autre chose.

Entre temps, je n’ai pas le choix de prendre un moment de recul par rapport à tous les projets auxquels je suis associé, ainsi que de mon équipe de gérance et de production, puis de réfléchir aux recours qui s’offrent à moi dans ce contexte. »


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