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Léa Clermont-Dion a appris qu'elle avait la COVID-19 une heure après avoir accouché

Ouf..!

Monde de Stars

Un accouchement est assurément l'un des moments les plus mémorables qu'une femme peut vivre. Pour Léa Clermont-Dion, cette journée marquera gravée à jamais dans sa mémoire, elle qui a vécu des montagnes russes d'émotion en donnant naissance à sa fille...pour se faire apprendre une heure plus tard qu'elle était atteinte de la COVID-19.

Voici la publication que la jeune femme a faite sur son compte Instagram, lundi en début de soirée:

« Ma fille est arrivée un soir de septembre en coup de vent. Dans un instant ultime de liberté. Comme un souffle qui fait tanguer. Ce fut magique malgré la crispation ultime de la douleur. Elle est née et c’est une superbe.

Cela n’aura pas pris une heure pour que notre lune de miel s’arrête brusquement. On entre dans ma chambre pour me dire que je suis porteuse de la Covid-19. Je quitte immédiatement les lieux. En un instant, ma joie béate se transforme en anxiété stridente mode survie.

En isolement dans cette zone lugubre tant appréhendée. Un corridor obscur. Je me retrouve seule avec bébé. J’étouffe. La peur, celle d’avoir contaminé mes proches, celle de mettre en danger ma superbe. Cette peur intarissable au ventre. Je ne la connaissais pas.

Dans cette chambre, sans cesse, un bruit assourdissant pendant 48 heures. Cette machine à conversion à air, au son insupportable, un vacarme en continu. Je ne savais pas qu’un bruit pouvait faire mal. Une impression de baigner dans un poison que je ne peux quitter. Je suis en huis clos complet. Les infirmières qui entrent et qui sortent. Elles se font rares, car je suis le danger. Celle aussi qui me parle de mon amoureux loin de moi. Elle a le trémolo dans la voix. Elle retient ses larmes.

Mais voilà. 48 heures ont passé. Au final, je me considère choyée dans ma malchance. Toujours pas de symptôme de cette vipère. Je retourne chez moi retrouver les miens, en isolement dans une partie de la maison . Je peux difficilement contenir mon anxiété devant la souffrance de celles et ceux qui ont enduré la mort, seuls. De celles et ceux, qui ont bravé la maladie, seuls. Mais nous sommes seuls ensemble.

Malgré mon hypervigileance, je suis devenue une statistique. Je pense à ce qui s’en vient, aux intervenants de la santé, aux malades qui subiront le pire. Et je nous envoie une bonne dose d’empathie, de solidarité et de prudence. Cette maladie est une géante.

Ma fille, tu es la force tranquille au coeur de la tempête. Déjà, je t’aime à l’infini.

Merci à mon amoureux, @sarahluneb et @jacyntheladoula pour votre appui inestimable dans cette épreuve que je n’oublierai pas. »

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Ma fille est arrivée un soir de septembre en coup de vent. Dans un instant ultime de liberté. Comme un souffle qui fait tanguer. Ce fut magique malgré la crispation ultime de la douleur. Elle est née et c’est une superbe. Cela n’aura pas pris une heure pour que notre lune de miel s’arrête brusquement. On entre dans ma chambre pour me dire que je suis porteuse de la Covid-19. Je quitte immédiatement les lieux. En un instant, ma joie béate se transforme en anxiété stridente mode survie. En isolement dans cette zone lugubre tant appréhendée. Un corridor obscur. Je me retrouve seule avec bébé. J’étouffe. La peur, celle d’avoir contaminé mes proches, celle de mettre en danger ma superbe. Cette peur intarissable au ventre. Je ne la connaissais pas. Dans cette chambre, sans cesse, un bruit assourdissant pendant 48 heures. Cette machine à conversion à air, au son insupportable, un vacarme en continu. Je ne savais pas qu’un bruit pouvait faire mal. Une impression de baigner dans un poison que je ne peux quitter. Je suis en huis clos complet. Les infirmières qui entrent et qui sortent. Elles se font rares, car je suis le danger. Celle aussi qui me parle de mon amoureux loin de moi. Elle a le trémolo dans la voix. Elle retient ses larmes. Mais voilà. 48 heures ont passé. Au final, je me considère choyée dans ma malchance. Toujours pas de symptôme de cette vipère. Je retourne chez moi retrouver les miens, en isolement dans une partie de la maison . Je peux difficilement contenir mon anxiété devant la souffrance de celles et ceux qui ont enduré la mort, seuls. De celles et ceux, qui ont bravé la maladie, seuls. Mais nous sommes seuls ensemble. Malgré mon hypervigileance, je suis devenue une statistique. Je pense à ce qui s’en vient, aux intervenants de la santé, aux malades qui subiront le pire. Et je nous envoie une bonne dose d’empathie, de solidarité et de prudence. Cette maladie est une géante. Ma fille, tu es la force tranquille au coeur de la tempête. Déjà, je t’aime à l’infini. Merci à mon amoureux, @sarahluneb et @jacyntheladoula pour votre appui inestimable dans cette épreuve que je n’oublierai pas.

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