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Le père de Cédrika Provencher envoie un message très clair à Jonathan Bettez, principal suspect
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Le père de Cédrika Provencher envoie un message très clair à Jonathan Bettez, principal suspect

Un message très clair

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Le père de Cédrika Provencher a un message très clair pour Jonathan Bettez, qui est considéré par les policiers comme le principal suspect dans le dossier du meurtre de sa fille: quand on n'a rien à se reprocher, on collabore avec les policiers. L'actualité judiciaire a été très mouvementée au cours des derniers mois dans le cas de Jonathan Bettez, alors que les accusations qui pesaient contre lui dans une histoire de pornographie juvénile ont été abandonnées, en raison d'un problème de mandat. Selon lui, il est temps que le système de justice soit modifié pour pouvoir forcer certaines personnes à collaborer avec les autorités.

En entrevue avec l'avocat François David Bernier dans le podcast J'appelle mon avocat de QUB Radio, Martin Provencher a plaidé pour que le système de justice québécois soit revu et adapté au 21e siècle.

Voici un extrait de ce qu'il a affirmé dans cette entrevue que l'on vous suggère d'écouter en intégralité sur le site de QUB Radio.

« Il est toujours le principal suspect. Mais il faut distinguer que ce sont deux dossiers complètement distincts. Pour le dossier de Cédrika il n'y a aucune accusation, et c'est un dossier connexe de Jonathan Bettez avec des accusations autres qui sont tombées avec les mandats. En tant que parent c'est moins fâchant parce que ce n'est pas le dossier de Cédrika qui tombe parce que les mandats ne sont pas corrects. On ne peut pas en vouloir à la justice ou au juge, ça relève du travail des policiers, malgré qu'ils font un excellent travail. »

« Ce qu'on a toujours demandé c'est qu'il collabore. Dans notre système de justice on est innocent jusqu'à preuve du contraire. Ça n'empêche pas que là on l'a avec les documents qui sont sortis. C'est pas des spéculations, c'est pas des ouï dires, c'est pas du n'importe quoi. Il est d'intérêt. Avec les documents qui sont sortis à la cour, les 800 pages, il y a des faits. On sait qu'au criminel il faut prouver hors de tout doute raisonnable et on n'a pas tous les éléments, malgré les 800 pages, on n'est pas en mesure de juger s'ils pourraient porter des accusations, mais je ne pense pas, sinon ça serait déjà fait. »

« Si je vous accuse demain du crime de ma fille, vous allez tout faire pour vous disculper. Mais le travail est tellement énorme pour les policiers de pouvoir prouver ça. J'imagine que ça prendrait d'autres processus pour alléger le travail des policiers. Collaborer avec les policiers c'est la moindre des choses. On parle toujours du polygraphe mais ce n'est pas juste le polygraphe, mais de collaborer...quand on n'a rien à se reprocher, on le fait. »

« On regarde l’UPAC (Unité permanente anticorruption), par exemple. On met plein de choses en place pour ce genre de crime (lié à l’argent). Pour des crimes contre la personne, on ne déploie pas le même genre de machine, a déploré Martin Provencher. Je pense qu’un crime sur une personne est plus grave qu’un crime de banque. Mais on se doit de changer le droit pour amener à condamner. Quand on n'a pas de témoin direct, la preuve est tellement difficile à faire. Il faudrait obliger les suspects à collaborer avec la police d’une manière ou d’une autre.»