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Vous avez peut-être vu passer cette vidéo cette semaine, vidéo dans laquelle la députée solidaire Catherine Dorion confronte la ministre caquiste de la Culture, Nathalie Roy, à propos de l'aide de 50 millions de dollars promise aux médias québécois, qui font face à toute sorte de difficultés financières...
Dans cette vidéo filmée à l'Assemblée nationale pendant la période de questions, Catherine Dorion demande à la ministre Roy si une partie de cet argent servira à payer les chroniqueurs québécois, avec qui elle a personnellement une relation houleuse (on n'a à qu'à penser aux nombreuses chroniques écrites sur ses vêtements).
C'est là que ça se gâte... Dans la vidéo partagée par Catherine Dorion, on peut voir la ministre faire toutes sortes d'acrobaties pour éviter de répondre à la question de la députée de QS. Une scène frustrante pour les contribuables, mais une scène tout ce qu'il y a de plus commune à l'Assemblée nationale, malheureusement.
Sauf que... Il semblerait que Catherine Dorion ait coupé au montage les moments où Nathalie Roy répondait directement à sa question et les moments où elle soulève des contradictions dans le discours de Dorion, qui a elle-même été chroniqueuse pour le Journal de Montréal.
Sur sa page Facebook, en partageant une vidéo des extraits coupé par Catherine Dorion, Nathalie Roy a laissé entendre que son adversaire avait sciemment tenté de la faire mal paraître.
"Voici deux extraits en réponse à la question de la députée de Taschereau au sujet des chroniqueurs et de l’aide gouvernementale aux médias ; extraits que la députée a omis d’inclure à son montage vidéo. À noter, l’interpellation du 15 novembre dernier portait sur la
« préservation de la qualité de l’information au Québec » et a duré deux heures." -Nathalie Roy, ministre caquiste
Voici la vidéo en question, dans laquelle la ministre paraît beaucoup mieux et est beaucoup plus directe et incisive en répondant aux interrogations de Dorion.
Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui ont dénoncé le montage effectué dans la vidéo partagée initialement par Catherine Dorion, qui serait au mieux un oubli majeur, au pire de la mauvaise foi.