Julie Le Breton a été super insultée par des commentaires laissés par les téléspectateurs

Julie Le Breton relève depuis quelques jours l'un des défis les plus importants de sa carrière, elle qui porte sur ses épaules la pièce La nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé, sur les planches du Théâtre du Nouveau monde. L'oeuvre écrite par Michel-Marc Bouchard est couverte d'éloges depuis la première et c'est réellement un cadeau tombé du ciel pour la comédienne, puisque l'auteur a écrit sa pièce en pensant à Julie Le Breton comme personnage principal.

En entrevue avec Le Journal de Montréal, la comédienne explique: « Il m’a envoyé un magnifique courriel qui m’a fait pleurer. Michel Marc Bouchard est un de nos plus grands auteurs vivants, et ses pièces sont montées partout à travers le monde. C’est très particulier parce que c’est un personnage qui est très loin de moi. Mais Michel Marc avait envie d’écrire pour une actrice dans la quarantaine et il avait envie de travailler avec une nouvelle énergie. C’est Serge Denoncourt qui lui a proposé d’écrire en pensant à moi et ça l’a allumé. C’est assez incroyable de penser qu’un auteur de sa trempe a écrit un rôle en entendant ma voix et en imaginant mon corps et mon énergie pour incarner le personnage. C’est très valorisant. »

Au cours des dernières années Julie Le Breton a joué une palette de personnages très diversifiés, allant de la magnifique conjointe de Martin Matte dans Les Beaux malaises à une policière lesbienne et tomboy dans Victor Lessard. D'ailleurs, elle a reçu des critiques qui l'ont vraiment insulté concernant son personnage dans Victor Lessard.

Toujours en entrevue avec Le Journal de Montréal, elle affirme: « Ça m’a étonnée quand Victor Lessard est sorti parce qu’il y a beaucoup de gens qui étaient surpris que je ne sois pas sublimée à l’écran. Pourtant, on ne m’a pas si enlaidie que cela. C’est juste que je ne suis pas maquillée, pas coiffée, et qu’on m’a creusé un peu les traits. Mais de là à dire que je suis dégueu dans la série, c’est super insultant ! La plupart du temps, c’est comme ça que je suis quand je me lève le matin !

Je remarque qu’il y a encore un désir chez certains spectateurs que les actrices soient désirables, cutes, accommodantes, jolies ou lumineuses. Mais personnellement, je trouve ça le fun de pouvoir jouer un personnage qui a une féminité qui se déploie autrement. »

On vous incite fortement à lire la longue entrevue que Julie Le Breton a accordée au Journal de Montréal, juste ici.