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Il y a eu une grande injustice lors du dévoilement des nominations aux Prix Gémeaux
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Il y a eu une grande injustice lors du dévoilement des nominations aux Prix Gémeaux

On n'en revient pas!

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Les nominations pour le 34e Gala des Prix Gémeaux ont été dévoilées, jeudi, et la plupart de nos vedettes préférées ont de quoi célébrer, puisqu'ils ont reçu une belle tape dans le dos de la part de l'industrie en voyant leur nom sélectionné dans l'une ou l'autre des très nombreuses catégories. Mais si certains choix semblaient tout à fait évidents, d'autres ont de quoi faire sourciller. Et les principaux critiques télé de la province s'entendent sur une chose: c'est complètement anormal que Mélissa Désormeaux-Poulin ait été boudée pour son rôle dans l'excellente série Ruptures.

Richard Therrien du Soleil et Hugo Dumas de La Presse ont l'un comme l'autre noté l'absence de celle qui était pourtant nominée comme personnalité féminine de l'année au dernier Gala Artis.

Voici ce que Richard Therrien a écrit, dans sa chronique publiée dans Le Soleil:

« D’ailleurs, je ne comprends pas ce que les jurys n’aiment pas de Ruptures, une série de qualité, saison après saison. Voyez, cette année, la série n’est en nomination que chez les rôles de soutien avec Isabel Richer et pour le son. Absente du tableau, Mélissa Désormeaux-Poulin a pourtant autant de talent que Laurence Leboeuf (Le jeu), Rose-Marie Perreault (Le monstre), Macha Grenon (Les honorables), Sophie Lorain (Plan B) et Julie Le Breton (Victor Lessard). »

Même son de cloche chez Hugo Dumas, dans La Presse:

« Constat identique pour la douée Mélissa Désormeaux-Poulin de Ruptures : elle participe aux Artis, mais pas aux Gémeaux, expliquez-moi ça, s'il vous plaît. »

On peut comprendre que l'opinion du public puisse différer de celle de l'industrie et que certaines émissions qui sont des gros succès au niveau des cotes d'écoute n'impressionnent pas les membres de l'Académie. L'inverse peut également être vrai, certaines séries adulées par la critique sont boudées au niveau des cotes d'écoute. Mais on a plus de difficulté à comprendre la situation présente où une actrice est adorée du public et encensée par la critique...tout en étant boudée par l'Académie.

Même chose pour Gildor Roy qui ne reçoit pas de nomination pour son rôle du commandant Daniel Chiasson dans District 31, alors que presque tous ses collègues ont été nommés. Décidément, il va falloir qu'on nous explique certaines des décisions...

Source: La Presse