Monde de Stars
Guy Nantel dénonce la “gauche radicale haineuse”
Radio-Canada

Guy Nantel dénonce la “gauche radicale haineuse”

Toute l'histoire ici...

Monde de Stars

Monde de Stars

C'était un passage très attendu que celui de Guy Nantel à l'émission Tout le monde en parle, hier soir.

Au coeur de l'actualité depuis quelques semaines, l'humoriste a dû livrer son spectacle à la Place des Arts entouré de policiers, lui qui avait reçu de très sérieuses menaces de mort qui ont mené à l'arrestation d'un homme visiblement dangereux.

«Le gars qui m’a menacé est encore en prison. C’était du sérieux, il avait des armes chez lui, c’était organisé», explique Nantel. «Lors de ma première médiatique, il y avait 70 policiers anti-émeute autour de la Place des Arts, plus une vingtaine de policiers dans la salle de spectacle. J’avais aussi deux bodyguards que le public ne voyait pas.»

Malgré tout, certaines personnes ont cru qu'il profitait de toute cette attention pour se victimiser et qu'il n'y avait aucun problème de liberté d'expression au Québec.

«Ouais, il n’y a pas de problème de liberté d’expression... tant que tu ne reçois pas de menace de recevoir une balle dans la tête», rétorque Nantel, qui en plus des menaces de morts, a dû faire face à des menaces d'accusations à caractère sexuel. «"On est en train de te monter une histoire à la Rozon...", “On va saboter tous les spectacles que tu vas faire.” De l’extérieur, ça peut avoir l’air un peu que je me victimise ou que je “profite” de ça, mais ça a été une période très difficile où je ne dormais à peu près plus. [...] Ce n’était pas rigolo.»

Alors que l'on parle beaucoup de la droite identitaire et de groupes tels La Meute au Québec, Guy Nantel met plutôt en garde contre les groupes d'extrême-gauche.

«Je suis tanné de la gauche radicale haineuse qui fait en sorte que le Québec se tétanise devant quelques centaines de personnes. Aussitôt que quelqu’un se situe à leur droite, il devient le fou d’extrême droite... Si tu trouves qu’un gag est une incitation à la haine, je n’ai pas de problème avec ça. Intente-moi une poursuite et on va en débattre en cour et on verra», conclut l'humoriste.

Pour voir son passage, c'est ci-dessous.[pub]