Monde de Stars
Fred Pellerin se vide le coeur: “c'était une peine d'amour”
Facebook

Fred Pellerin se vide le coeur: “c'était une peine d'amour”

Quelle tristesse...

Monde de Stars

Monde de Stars

Cela fait maintenant quelques mois que Fred Pellerin a coupé les liens avec le conseil de ville de son village, Saint-Élie-de-Caxton, et cessé de prêter sa voix aux visites guidées touristiques.

Malgré tout, le célèbre conteur n'a pas encore tout à fait digéré ce qui s'est passé. Il s'est récemment confié à ce sujet dans une entrevue accordée au Journal de Montréal.

«Je suis très allégé que ce soit terminé», explique-t-il. «Il y a un an, avec la Féerie de Noël, c’était parti en couille. Et quand j’avais dit que je ne le faisais plus, j’avais su qu’il y avait eu une tentative de récupérer mon matériel.»

Lorsque le le journaliste du Journal de Montréal lui a demandé s'il était toujours affecté par ce dénouement, Fred Pellerin n'a pas caché sa frustration: 

«Mets-en. On a créé ça de toutes pièces, Jeannot [Bournival] et moi. C’était fait avec du jus de bras. Il y a un an, c’était une peine d’amour. Au début, j’étais fâché. Là, je trouve ça triste. [...] Mais je ne suis pas moins impliqué au village qu’avant. Toutes ces heures-là, je les mets ailleurs. Mes oeufs, je les reprends et je vais les remettre dans un autre nid. (...) Je suis super fier. Ce qu’on a fait dans ce village-là, on ne me l’enlèvera jamais. Je ne l’ai pas fait seul, on était en gang. La communauté est encore là, par chance. Je pense qu’elle se renforcit de ça.» -Fred Pellerin, Journal de Montréal

Questionné à savoir s'il s'inquiète de la possibilité que le tourisme à Saint-Élie-de-Caxton soit affecté par les événements, Fred Pellerin s'est montré philosophe... 

«Ça pourrait. Mais on n’était pas malheureux avant. C’est correct aussi. Ce pourquoi j’ai toujours travaillé, c’est de participer à la dynamisation d’un milieu de vie. Si la chose touristique meurt, le village ne meurt pas. Ce n’est pas nécessaire. La petite fête, la grande tablée, les soirées littéraires, on les fait pareil. Il y a quelques commerces qui risquent de pâtir, mais c’est hors de mon contrôle » -Fred Pellerin, Journal de Montréal

Source: Journal de Montréal