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Éric Salvail se fait ramasser dans un Gala Juste Pour Rire

Ouch!

Monde de Stars

Après le scandale qui a ébranlé la colonie artistique québécoise l'été dernier - et qui a notamment fait tomber des géants comme Gilbert Rozon et Éric Salvail, on se demandait bien comment allait se passer la première année post #MoiAussi. Notamment, est-ce que le Festival Juste Pour Rire allait survivre au départ de son fondateur?

Une chance, la saga Gilbert Rozon n'a pas signifié la fin de Juste Pour Rire et le festival a bel et bien eu lieu cette année, avec ses activités de rue, gratuites et en plein air, et ses spectacles en salle, notamment ses galas.

On avait également bien hâte de voir comment le sujet allait être traité lors des galas Juste Pour Rire. Bien sûr, les humoristes ne pouvaient faire comme si tout cela n'avait pas existé. En même temps, on en a déjà beaucoup parlé et le sujet est très délicat.

Mais dans le gala animé par Laurent Paquin, on a trouvé le ton juste pour dénoncer et revendiquer, tout en restant drôle et de bon goût. Notamment, un numéro de ligne ouverte avec des femmes comme Mélanie Couture, Salomé Corbo, Katherine Levac, Anaïs Favron, Mélanie Maynard et Louise Deschâtelets a frappé en plein dans le mille.

Voici un passage de la critique du Huffington Post, dont Anaïs Favron a publié un extrait sur son compte Instagram:

«La seconde moitié du gala s'est faite légèrement plus cinglante, revendicatrice et porteuse de sens. Le numéro des lignes ouvertes mené par Laurent Paquin a mis en scène des Mélanie Couture, Salomé Corbo, Katherine Levac, Anaïs Favron, Mélanie Maynard et Louise Deschâtelets, qui en avaient long à dire sur la place et les nombreux problèmes des femmes dans la société. «Le problème, ce sont des hommes connus qui peuvent agresser des femmes, alors qu'on ne dit rien...», a lancé l'une d'elles «non c'est non, oui c'est oui, il n'y a pas autre chose qui veut dire autre chose que oui», a insisté une autre. Ce numéro revendicateur abordant le pouvoir, le féminisme, le sentiment de sécurité, les vêtements genrés, le mouvement #MoiAussi, les photos de pénis non sollicitées («auxquelles on répond : Non, je n'irai pas aux recettes pompettes!») a valu à ses 6 interprètes féminines une ovation debout.»

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On comprend que l'allusion aux Recettes Pompettes fait directement référence à Éric Salvail. On ne sait pas laquelle des femmes a reçu lesdites photos déplacées ou même si cette anecdote est bien réelle ou pas, mais quoi qu'il en soit, c'est une flèche bien lancée à celui qu'on surnommait le King de V.

Rappelons qu'un fort malaise a eu lieu sur les ondes de Radio-Canada, il y a quelques jours, alors que le metteur en scène Serge Denoncourt était reçu sur le plateau de l'émission Le Beau dimanche, par les animateurs Jean-Philippe Wauthier et Rebecca Makonnen. 

Dès le tout début de l'entrevue, Serge Denoncourt a réussi à complètement déstabiliser son ami Jean-Philippe Wauthier.

«Merci d'être là Serge!, a lancé Wauthier au moment d'accueillir son invité. Je sais que c'est un gros été pour toi. En plus de travailler sur le prochain Gala des prix Gémeaux, qui va être présenté le 16 septembre sur les ondes de Radio-Canada!»

«Ça va être tellement bon! a répondu Denoncourt. J'ai appelé Éric. Il est prêt. Ses textes sont prêts, tout est prêt!»

À ce moment, Wauthier, visiblement mal à l'aise, essaie de reprendre le contrôle de l'entrevue. Mais Denoncourt n'allait pas laisser aller le morceau aussi facilement!

«Il est vraiment bon! Avec le kit trop serré que je lui ai fait faire exprès. Ça va être formidable!» 

Sur la séquence, l'humoriste Katherine Levac ne sait visiblement pas comment réagir. À voir dans la vidéo ci-dessous.

De passage sur le plateau de l'émission Les Échangistes, il y a quelques semaines, Jean-Philippe Wauthier avait abordé le délicat sujet lorsqu'on lui a demandé s'il allait revenir sur le scandale Éric Salvail, lors de son numéro d'ouverture des Gémeaux.

« C’est embêtant de ne pas en parler, a-t-il affirmé. L’année passée, j’étais avec une personne sur scène de qui j’ai fait une blague à la fin du monologue qui disait que l’année prochaine j’allais animer seul. Je n’ai pas le choix d’en parler, je n’ai pas le choix de le vivre. Éric, ce n’est pas un fantôme, c’est une réalité et il faut en parler. Le lendemain de l'histoire d'Éric, quand ça a été publié, et tous les jours depuis, je me fais demander: ça va être quoi ta première ligne quand tu vas rentrer sur le stage? Et depuis ce jour, j'essaie de trouver la meilleure ligne. Les Gémeaux, c'est le gala de la télé, et c'est arrivé beaucoup à la télé ce qui s'est passé. On a parlé de plusieurs personnes, on l'a vécu pendant la dernière année,  Comme Éric était mon coanimateur, il ne faut pas faire semblant. La dernière fois qu’on l’a vu ou presque, c’était sur cette scène-là. On va en parler. On va le mentionner. Et pour le nombre de personnes qui attendent ma joke là-dessus, il va falloir que je la fasse.»

«Et elle a intérêt à être vraiment réussie!», d'ajouter l'animatrice Pénélope McQuade.

Décidément, tous les yeux seront braqués sur Jean-Philippe Wauthier, le 16 septembre prochain!

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