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Éric Salvail: La victime qui l'a dénoncé avait peur de le voir revenir

«J'avais peur qu'il revienne»

Monde de Stars

Le petit monde du show business québécois est en état de choc, depuis mardi, alors qu'Éric Salvail a été arrêté par la police et accusé au criminel de harcèlement criminel, de séquestration et d'agression sexuelle. Plusieurs s'attendaient à ce qu'il soit accusé de harcèlement ou de grossière indécence, mais les chefs d'accusation d'agression et de séquestration ont créé une véritable onde de choc dans le milieu.

Bien sûr, l'ancien animateur vedette est innocent jusqu'à preuve du contraire. Mais avec les plus récents développements, il faut vraisemblablement prendre pour acquis qu'il ne fera pas de retour à la télévision et qu'il pourrait très bien se retrouver derrière les barreaux, si jamais il était reconnu coupable.

Pour plusieurs fans c'est un jour triste, mais pour d'autres c'est un grand soulagement. Parmi eux, on trouve le coiffeur et maquilleurs Marco Berardini, le seul qui a eu le courage de dénoncer à visage découvert les agissements de l'ancien King de V. Dans La Presse de mardi, on peut lire les commentaires de celui grâce à qui l'histoire a explosé. Voici quelques extraits du texte que vous pouvez lire en intégralité sur le site de La Presse:

« Beaucoup de gens au Québec craignaient qu'il revienne à la télévision. Mais comment un tel prédateur sexuel aurait-il pu se réhabiliter en un an ? a dit M. Berardini, en entrevue avec La Presse. Personnellement, j'avais peur qu'il revienne en ondes, et que ces comportements se reproduisent, un an ou deux plus tard. »

Même s'il n'a pas porté plainte à la police, M. Berardini ne regrette pas une seule seconde d'avoir osé dénoncer les gestes dont il aurait été victime:

« J'ai essayé de donner le courage à d'autres personnes de porter plainte à la police. J'ai essayé de leur montrer que la souffrance qu'ils ont vécue, elle était réelle et qu'il devait y avoir une conséquence. » 

Marco Berardini n'est donc pas la victime pour laquelle le Directeur des poursuites criminelles et pénales a décidé de porter des accusations. Ce qu'on sait de la victime, c'est qu'elle porte les initiales D.D. et que les gestes reprochés ont été posés en 1993.

La Presse rapporte que « les cas d'autres plaignants ont été examinés par le DPCP. Au moins un autre avait d'abord été jugé recevable, avant d'être finalement écarté, au printemps dernier. Au bout du compte, comme dans le cas de Gilbert Rozon, c'est la plainte d'une seule présumée victime qui a été retenue. Toujours comme dans le cas Rozon, ce plaignant n'a jamais raconté son histoire publiquement. En date de mai dernier, 12 plaintes avaient été déposées à la police contre Éric Salvail. »

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