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Éric Salvail fait un bain de foule très remarqué

Une autre sortie publique pour Éric Salvail

Monde de Stars

La machine à rumeurs s'est emballée au cours des derniers mois, alors qu'Éric Salvail a fait quelques apparitions publiques qui ont fait grandement réagir. On se rappellera qu'au mois d'août dernier, l'ancien animateur vedette avait été aperçu au bar Le Drague, à Québec, alors qu'un internaute avait publié un selfie où on le voit avec un Éric Salvail tout souriant. 

Quelques semaines plus tard, c'est au festival de la poutine de Drummondville qu'il a été vu et une fois de plus il s'est fait prendre en photo avec une fan. Cette fois, la dame en question lui avait demandé si on le reverrait bientôt, et l'ex King de V avait répondu oui. Comme on pouvait s'y attendre, la nouvelle avait fait couler énormément d'encre et tout le monde y est allé de son grain de seul.

Éric Salvail est-il en train de préparer son retour? Et si oui, est-ce que le public québécois serait prêt à lui donner une autre chance? Une chose est sûre, chaque fois qu'il est question de l'ancien producteur, les débats s'animent et les positions sont extrêmement polarisées.

Et vendredi, coup de théâtre, Éric Salvail a fait une nouvelle apparition publique. C'est lors de la première médiatique du spectacle de Lara Fabian que Salvail a été vu, en train de prendre des photos avec des fans. Voici une capture d'écran prise sur une story Instagram d'un internaute.



Sophie Durocher pose la question qui tue

Sophie Durocher y est allée d'un article très intéressant sur la question cette semaine. Voici un extrait d'un texte qu'elle a publié il y a quelques jours:

«Mercredi, dans ma chronique, je me demandais à quelles conditions le public québécois serait prêt à donner une deuxième chance à Éric Salvail, s’il devait reprendre une vie publique.

Ouch ! Si je me fie à l’abondant courrier que j’ai reçu au Journal (et même si cet échantillon n’a rien de scientifique), je dois conclure que la partie est loin d’être gagnée pour l’ancien animateur déchu.

LA VAGUE #MOIAUSSI

Un an après le déclenchement du mouvement #MeToo, on n’a pas fini de se poser des questions d’éthique.

Est-ce qu’on doit condamner une personnalité publique sur la simple base de dénonciations faites dans les médias ? Est-ce qu’on doit, comme le clament les partisans du #onvouscroit, croire les victimes, les survivants, sur parole ?

On sait ce que ça a donné avec Alice Paquet...

Dans ma chronique, je soulevais certaines questions, sans réponse, pour entamer une réflexion avec vous, les lecteurs. Et je vous remercie de votre réaction, sincèrement, parce que la discussion a été passionnante.»

Voici la lettre qu'Éric Salvail avait publiée sur sa page Facebook, en octobre dernier

«Hier j’ai annoncé que je prenais une pause professionnelle de quelques jours. J’étais sous le choc et je ne prenais pas la pleine mesure de la situation. La pleine mesure de mes comportements problématiques. La pleine mesure du tort que j’ai pu causer à des personnes. Et la pleine mesure du nombre de personnes impactées par mes comportements. La situation ne commande pas qu’une pause de quelques jours.

J’ai lu et relu les reportages publiés et le choc a été sans appel avec une perspective extérieure, comme si je lisais sur des personnes que je ne connaissais pas : les comportements rapportés étaient inappropriés et irrespectueux. Pas de place à la nuance, ni au contexte. Or, c’était de moi qu’il était question.

Le constat est brutal : pendant de nombreuses années, dans de nombreuses situations et auprès de plusieurs personnes – bien au-delà de celles qui sont sorties publiquement – mes agissement ont causé du tort.

Certes, je suis exubérant, intense, parfois cru, mon humour généralement consensuel repose souvent sur des malaises, etc. Ce ne sont toutefois pas des justifications valables. Ce qui m’est paru drôle et divertissant comme malaises pendant des années, sans offense ou anodin ne l’était pas pour plusieurs personnes qui le recevaient. Ne l’était pas du tout. Ce qui était pour moi cru ou grivois en privé était vulgaire et blessant pour eux. J’ai toujours avancé à vitesse « grand V » dans la vie, sans jamais me poser de questions à ce sujet. Je reconnais sans réserve que c’était une erreur. Une erreur grave de conséquences pour toutes les personnes que j’ai indisposées. Et grave aussi pour celles qui en subissent les contrecoups aujourd’hui.

J’ai eu l’immense privilège de monter assez haut dans le « showbusiness » québécois. C’est clair, plus on tombe de haut, plus lourdes sont les conséquences. Je tombe de haut. À l’évidence, je suis l’unique responsable de ce qui se passe.

Quand on tombe de haut, il en résulte des traces avec lesquelles il faut composer quand on veut se relever. Dans la présente situation, personne n’a contribué à ma chute. J’en suis l’unique responsable, je le répète. Et quand on se relève d’une chute, il faut d’abord se remettre à marcher avant de se remettre à courir. Pour moi, la course, ça a toujours été de pratiquer ce métier qui repose d’abord sur la confiance et l’affection du public. Je suis aujourd’hui désolé d’avoir lourdement affecté la confiance et l’affection du public.

Aujourd’hui, devant pareils constats, je ne sais donc pas si je vais pouvoir me remettre à courir un jour. Il est néanmoins assuré que je ne pourrai plus courir comme je l’ai fait pendant tant d’années en pensant que mes comportements n’étaient qu’anodins, désinvoltes ou même drôles à partir des malaises qu’ils suscitaient.

Mes actions prioritaires sont tournées vers les nombreuses personnes qui ont subi mes comportements déplacés. Je vous ai offensés. Je vous ai dérangés. Je vous ai blessés. Je le reconnais. Avec humilité et désolation. Je m’en excuse. Sincèrement.

À tous mes amis et collaborateurs du milieu artistique : je vous demande pardon de vous décevoir ainsi. À mon humble avis, personne parmi vous n’est complice de mes agissements.

D’autre part, les émissions que ma boite produit sont portées par une quarantaine de professionnels et des centaines d’artistes, artisans et techniciens qui n’ont rien fait pour que leur emploi soit aujourd’hui en danger. La vaste majorité de ces productions n’ont rien à voir avec moi.

Je me retire donc des activités de Salvail & Co, en déléguant toutes les responsabilités et pouvoirs à mon équipe en qui j’ai pleinement confiance. Sur le plan strictement humain, je souhaite de tout cœur qu’elle puisse continuer à travailler et qu’elle n’ait pas à payer le prix de mes comportements.

À ce stade-ci, je suis d’avis que tout ce que je fais ne doit pas être du ressort du changement superficiel parce que les gens ne sont pas dupes. La situation requiert que j’agisse sur le fond mais que je tente néanmoins de sécuriser les emplois de ceux qui n’y sont pour rien...

Dans le cadre de mon retrait de la gestion de la compagnie, une chose additionnelle a été convenue : mettre en place une politique robuste pour assurer que toutes les activités de Salvail & Co soient exemptes de tout comportement qui serait déplacé.

Maintenant le public, les organisations et les entreprises qui m’ont fait confiance. Je n’ai pas été à la hauteur. Je vous ai profondément déçus. Je comprends toutes les décisions prises et les émotions exprimées depuis hier. Je les respecte. Je vous manifeste quand même ma désolation de vous avoir indisposé, par association.

Quant à moi... J’ai du travail à faire. Pour vrai. Peu importe quand, comment et dans quelles circonstances j’ai souvent agi de manière inappropriée, j’ai la responsabilité de ces comportements déplacés. Un peu comme un alcoolique peut consulter pour ne plus avoir de consommation déviante et pour comprendre celle-ci autant que ses conséquences, c’est ce que je dois faire pour mes propres comportements avec des spécialistes en la matière. Comme des alcooliques peuvent se redéployer dans la sobriété, c’est clairement le défi qui m’attend.

Pour des semaines... des mois... je ne le sais pas encore... je suspens ma carrière pour, d’abord, me concentrer à sécuriser les emplois de toutes ces personnes et ensuite m’investir avec sincérité dans une démarche rigoureuse.

Ma vie a toujours été ma carrière. Ma carrière a toujours été ma vie. Ce n’est plus le cas. Je n’en suis pas victime. J’en suis la cause.

Au revoir.»


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