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En direct, une auditrice avoue au Doc Mailloux que son père est en fait son frère

Ayoye...

Monde de Stars

Une étrange conversation entre le Doc Mailloux, sa co-animatrice Josey Arsenault et une auditrice continue de faire réagir un peu partout sur le net.

L'auditrice en question s'appelle Linda et elle a raconté, simplement et devant plusieurs milliers d'auditeurs, qu'elle a appris à 41 ans, que celui qu'elle croyait être son père ne l'était pas, et que dans les faits, son père est son frère. 

Vous avez bien lu. 

Le Journal de Montréal a retranscrit la conversation entre le Doc, Josey et Linda, voici un extrait de ce que ça donne: 

Linda: «J’ai une grosse histoire. Moi, j’ai appris que mon père n’était pas mon père. J’avais 41 ans. C’est dur, même après quelques années... Ça ne fait pas tellement longtemps que je l’ai appris... C’était mon frère. Mon père était mon frère.»

Doc Mailloux: «Ça veut dire que votre frère a fourni de la semence... non, ça ne marche pas?

Linda: «C’est dégueulasse, mais c’est oui.»

Doc Mailloux: «Vous êtes le résultat de l'accouplement de votre mère avec votre frère, qui était plus âgé, évidemment... qui avait quel âge au moment de l'accouplement avec votre mère?»

Linda: «20 ans. [...] Complètement, 100 % consentant.»

Doc Mailloux: «Où était le conjoint de votre mère ou le père de votre frère?»

Linda: «Mettons que c’était... Je ne veux pas trop parler, parce que ce n’est pas ma vraie identité. Je ne veux pas me faire reconnaître, mais je vais vous dire que cet homme-là [...] c’est un homme qui [devait] se la [fermer] parce qu’il passait par là, parce que ma mère était une femme extrêmement autoritaire, extrêmement. Mon père travaillait... En tout cas, il avait des doutes, parce que...»

Doc Mailloux: «Avez-vous passé un test d’ADN pour vous assurer de la véracité de ce propos-là?»

Linda: «Oui. Avant que je le sache, je l’ai su par deux personnes. Et là, avant de partir en peur, j’ai pleuré, mais moi, je suis une personne qui est très rationnelle. Je pleure et, après ça, je me relève et c’est fini.»

Doc Mailloux: «Ça vous honore! Alors, test d’ADN pour être certain que l’histoire est vraie. Comment vous avez obtenu soit un prélèvement buccal ou quelques cellules, des cheveux de votre mère? Comment avez-vous procédé pour le test d’ADN, pour le bénéfice des auditeurs?»

Linda: «Moi, je l’ai su à un certain mois de l’année, à six mois avant son décès. J’allais la voir chez elle. J’ai ramassé une cigarette à son insu. J’ai mis ça dans un sac scellé.»

Doc Mailloux: «Et pour votre frère, qui est votre père?»

Linda: «J’ai ramassé un verre, une tasse, qu’il avait pris au déjeuner. Il ne s’en rendait pas compte, parce qu’il y en avait plusieurs. J’ai fait la même affaire.»

Josey Arsenault: «Est-ce que vous avez confronté votre mère par la suite?»

Linda: «J’ai pas été capable. Je vais vous dire. Je l’ai su six mois avant. Après, ça s’est confirmé, sûr à 100 %. Moi, c’est une de mes tantes qui m’avait allumée, juste un peu avant son décès, mais pas plus que ça, ça me passait 100 pieds par-dessus la tête. Je me disais qu’elle était folle, elle n’est pas normale.»

«[Celui dont] je pensais qu’il était mon père m’avait dit, avant son décès: "Moi, je t’ai toujours aimée, mais même si on dit que je ne t’ai jamais acceptée, ce n’est pas vrai." Il m’avait dit ça. Il m’avait dit : "Quand je serai parti, un jour, tu sauras la vérité. Je t’ai toujours aimée et je me suis toujours occupé de toi." Quand j’ai eu la confirmation par la médecine que c’était vraiment ça, là, elle [sa mère] est devenue super malade, c’était le cancer. Je m’en suis occupée pareil. Il faut dire que j’ai été deux mois à la bouder. Je n’allais pas la voir. Je pleurais, j’ai versé toutes les larmes de mon corps. Après ça, je me suis relevée. J’ai ragé pendant deux mois. Et là, quand j’ai su qu’elle était pour mourir, c’est moi qui m’en suis occupée, et pourtant, le reste de la famille, eux, personne ne s’en est occupé, c’est moi, et elle est morte dans mes bras. Je n’ai pas été capable de lui dire. Je le sais. La seule chose que j’ai été capable, parce que j’avais trop peur d’elle, la seule chose que j’ai été capable de dire, elle était dans le semi-coma, sur la grosse morphine [...] je lui ai mis la main sur la tête et je lui ai dit: "Pars en paix, je l’ai su, ton secret, mais t’aurais dû me le dire, je te pardonne, va." Elle est décédée une demi-heure après.»

«J’ai compris pourquoi, après ça, j’étais le mouton noir de la famille. J’étais jeune et j’ai toujours été mise à part. Je me suis toujours fait dire que je n’étais pas comme les autres. Ma mère me disait la même affaire: "Je ne sais pas quelle cr*sse de face que t’as. Ça ne me ressemble pas." Elle me disait ça comme ça... Ça me faisait de la peine! C’était tout le temps moi qui étais mise au pied du mur, mais dans le fin fond, c’est moi qui les ai supportés jusqu’à la fin.»

Doc Mailloux: «Votre frère approche probablement [...] les 70 ans, à l’heure actuelle. Quelle relation avez-vous? Quel genre d’individu il est? Quel genre de vie a-t-il mené?»

Linda: «C’est moi qui m’en occupe. C’est un pauvre type qui n’est pas trop débrouillard. Ses affaires personnelles, ses papiers, toute la paperasse, il n’est pas capable de s’en occuper. Il est intelligent, mais...»

Doc Mailloux: «Est-ce qu’il sait lire et écrire?»

Linda: «Oui, mais c’est un peu difficile.»

Doc Mailloux: «Est-ce qu’il est possible que votre frère soit légèrement déficient sur le plan intellectuel?»

Linda: «Non. Non, du tout. Je vous dirais que c’est surprenant, dans un certain sens. Moi, j’ai toujours pensé que, quand une personne parlait peu ou très, très peu, très renfermée... Je me disais qu’il n’était pas trop allumé. Mais c’est quand on ne s’en doute pas qu’il ramasse des affaires et qu’il nous radote des affaires. Il a une bonne mémoire.»

Doc Mailloux: «Qu’est-ce qu’il a fait, dans sa vie, comme métier?»

Linda: «Agriculteur.»

Doc Mailloux: «OK, c’est un cultivateur. Petite ferme, ferme laitière, quel genre de ferme?»

Linda: «Pas très gros.»

Josey Arsenault: «On va se quitter là-dessus, Linda. Merci beaucoup.»

Doc Mailloux: «Merci de la confiance que vous nous portez.»

Linda: «Ça me fait du bien d’en parler et, en même temps, j’ai comme peur d’en parler. Je ne me vois pas comme belle et propre. Je me sens comme sale, excusez... Comprenez-vous? Pour moi, on ne peut pas imaginer ça. Moi, j’ai des enfants. Je ne peux pas m’imaginer que je ferais ça avec mes enfants. Je suis comme quelqu’un qui est arrivé sur la planète et je ne sais même pas ce que je fais là. Aujourd’hui, je comprends pourquoi ma mère m’a [fait arrêter] les études quand j’étais très jeune, m’a fait plein d’embûches. Je me suis toujours relevée, même si elle m’a mis jusqu’à la classe de déficience à une polyvalente, pour que, justement, écoutez bien, ça me fait assez enrager, pour ne pas que je couche avec les gars. Une fille qui couche avec un gars, ça, c’était facile. Elle voyait toujours la religion partout. Elle voyait toujours le mal partout, mais elle le faisait. J’étais née là-dessus, moi.»

Doc Mailloux: «Est-ce qu’il est possible que votre mère était atteinte d’une maladie mentale?»

Linda: «Non, elle était hyper intelligente, par exemple.»

Écoutez l'extrait en entier juste ici:


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