En deuil, Marcel Sabourin vit des moments extrêmement difficiles

Le milieu du cinéma québécois a perdu deux de ses géants, au cours des derniers mois, alors que Jean Beaudin nous a quitté le 18 mai dernier et que Jean-Claude Labrecque a quant à lui rendu l'âme le 31 mai. En quelques jours, le comédien Marcel Sabourin voyait deux de ses amis proches quitter cette terre, lui qui mangeait encore avec ses deux amis, au début du mois de mai. On le sait, ce n'est jamais facile de perdre un ami proche, alors on imagine qu'en perdre deux en aussi peu de temps, ça doit vraiment être épouvantable. 

Dans les pages de la plus récente édition du magazine Échos Vedettes, le comédien de 84 ans se confie avec beaucoup de franchise sur la période assez difficile qu'il vit, suite aux décès de deux de ses grands amis. C'est à l'occasion du la première du nouveau spectacle de Robert Charlebois que Marcel Sabourin s'est ouvert:

« Je ne sors pas beaucoup des temps-ci, mais pour Robert, je me devais de venir. Je suis très affecté en ce moment par les décès de mes amis, les réalisateurs Jean Beaudin et Jean-Claude Labrecque. Je mangeais avec eux à peine 10 jours avant que le premier meure. C'est épouvantable, ça n'a pas de bon sens! », a-t-il déclaré en entrevue avec le magazine Échos Vedettes.

Il en a également profité pour affirmer qu'il ne comptait pas prendre sa retraite dans un avenir rapproché. « Je suis toujours content lorsqu'on m'offre de petits rôles à la télévision ou au cinéma. Rendu à mon âge, il n'y a plus de gros projets, juste de petites affaires. »

On souhaite beaucoup d'amour et de courage à Marcel Sabourin en ces moments particulièrement difficiles. La perte d'êtres chers n'est jamais facile, et on ne peut qu'imaginer ce que c'est lorsqu'on est rendu à un âge vénérable comme le sien et qu'on voit de plus en plus de nos amis nous quitter. Mais c'est rassurant de voir que le comédien semble en très bonne forme et qu'il continue d'avoir la passion du jeu. Monsieur Sabourin, on espère vous voir à l'écran pendant de nombreuses années, encore!