En arrêt cardiaque, l’acteur Robert Marien se fait sauver la vie grâce au défibrillateur

C’est une nouvelle qui aurait pu être bien pire alors que l’acteur Robert Marien révèle sur sa page Facebook avoir été victime d’un arrêt cardio-respiratoire. C’est grâce à l’intervention de ses amis, à l’aide d’un défibrillateur, qu’il est toujours en vie aujourd’hui.

C’est un message poignant que l’on peut lire sur la page Facebook de l’acteur depuis samedi soir. Celui que l'on a vu dans Lance et Compte, était en train de jouer au hockey avec ses amis, comme à son habitude, quand il a été terrassé par un arrêt cardiaque.

Dans son message, Robert Marien explique que c’est grâce à l’utilisation du défibrillateur qu’il a pu survivre et grâce au courage de ses amis qui sont intervenus très rapidement, lui prodiguant les premiers soins.

« Après une heure de jeu, en pleine action et en plein effort, j’allais simplement ramasser la rondelle dans le coin de la patinoire pour la remettre à l’arbitre pour la mise au jeu, et je me suis écroulé de façon tout à fait inattendue sans jamais avoir quoi que ce soit d’annonciateur, a-t-il expliqué en entrevue à l’Agence QMI. Je suis revenu tranquillement [à moi sur la] glace. En fait quand les ambulanciers sont arrivés, j’étais déjà revenu à moi. J’étais quand même sonné, mais conscient, je savais où j’étais, je voyais tous mes camarades autour de moi », a-t-il raconté.

Il est depuis suivi par une équipe médicale.

Voici le message qu’il a partagé sur sa page Facebook :

C’est la grande fin de semaine de l’Action de Grâce …et pour la fêter, la vie a fait dévier en ma direction une rondelle que je n’attendais visiblement pas. Mardi, il ne restait que 20 minutes au match de hockey avec ma gang habituelle de boys, quand, après un hors-jeu, j’allais nonchalamment récupérer la rondelle dans le coin sans me douter une seconde que c’est moi qui allait véritablement se retrouver hors-jeu. Chute au ralenti et…arrêt cardio-respiratoire! 

si je peux vous le raconter aujourd’hui, c’est parce qu’on m’a ranimé sur la glace à l’aide de l’indispensable défibrillateur (DEA) qu’on retrouve ou doit retrouver dans les TOUS les lieux publics. 

Depuis, je suis entre bonnes mains entre l’hôpital Le Gardeur et l’Institut de Cardiologie de Montréal. Alors, ce lundi 11 octobre jour férié, vous me permettrez de rendre grâce en soulignant la rapidité d’exécution des membres de mon équipe et des responsables de l’aréna de Repentigny, le dévouement et le professionnalisme des équipes médicales (qui en ces temps de pandémie travaillent dans des conditions pas toujours évidentes), et surtout, d’exprimer ma plus profonde et éternelle gratitude à mes sauveteurs sur la patinoire: Normand Lefrançois, Éryck Collin et Jean-François Deveault.

Si la vie est si précieuse, c’est parce que les gens autour de nous le sont. UN IMMENSE MERCI À TOUS. BONNE ACTION DE GRÂCE »