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Des moments difficiles pour le Pharmachien: “J’ai rarement pleuré de même dans ma vie”
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Des moments difficiles pour le Pharmachien: “J’ai rarement pleuré de même dans ma vie”

Il ne l'a pas eue facile cette année!

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Hier, dans le journal Le Soleil, on pouvait lire une bouleversante entrevue avec Olivier Bernard, aussi connu sous le nom du Pharmachien.

Le populaire vulgarisateur scientifique revenait sur une année qu'il a trouvé extrêmement difficile et des événements qui l'ont fortement ébranlé lui et sa copine, l'auteure India Desjardins.

Il faut savoir que le travail d'Olivier Bernard ne plaît pas à tous, loin de là. À une époque où plusieurs personnes se méfient du domaine pharmaceutique et se tournent vers des produits de "santé naturelle" qui n'ont souvent aucune crédibilité scientifique, la haine qu'il reçoit via les réseaux sociaux a presque eu raison de lui. 

"En revenant à la maison un après-midi de février, Olivier Bernard et sa blonde, India Desjardins, n’ont pas aperçu leur chien. Ils ont tendu l’oreille. Gustav n’émettait pas un wouf. Le couple, qui ne peut pas avoir d’enfant et est très attaché à son pitou, l’a cherché partout dans l’appartement. Il n’était nulle part. «On a capoté, on est sorti dehors en hurlant. On a alerté le quartier au complet. On était dans une sorte de folie totale», raconte Olivier. Une demi-heure plus tard, les maîtres de Gustav ont réalisé que le chien était parti avec une «marcheuse» réservée ce jour-là pour lui faire faire une promenade comme d’habitude, vers 13h30. «Ma blonde et moi, après ça, on s’est calmé, et on s’est dit : “eille, ça va pas bien notre affaire. Ce n’est pas normal de réagir comme ça”»." -Marc Allard, Le Soleil

Cette année, après avoir dénoncé les demandes d’une pétition de près de 120 000 signatures qui réclamait que les médecins puissent prescrire des injections de vitamine C - dont l'efficacité n'a jamais été prouvée et qui pourrait même nuire à certains patients atteints du cancer - sa vie a basculé et il a été victime d'une véritable campagne de cyberintimidation.

"C’en était trop pour des zélés de la vitamine C. Olivier Bernard est devenu la cible d’une campagne de «doxxing», une tactique qui consiste à rechercher et à divulguer sur l’Internet des informations sur l’identité et la vie privée d’une personne pour lui nuire. Les alliées du Pharmacien lui ont envoyé des captures d’écran inquiétantes sur lesquelles il pouvait lire les conversations de ses intimidateurs. Ils voulaient lui «régler son cas» et lui «faire perdre son émission». Ils écrivaient des courriels désobligeants à son diffuseur, Radio-Canada, et au Fonds Telus, qui finance sa série télé. Pas encore rassasiée, la meute numérique a aussi publié l’adresse d’une des pharmacies où Olivier Bernard travaille; elle a affirmé qu’il n’était pas un vrai pharmacien et incité les gens à porter plainte «massivement» à son ordre professionnel; elle a encouragé au boycottage des livres de sa blonde; elle lui a souhaité un cancer; elle s’est moquée des problèmes de fertilité de son couple; elle l’a déclaré «s’ul bord de mourir»." -Marc Allard, Le Soleil

C'en était trop pour lui. Absolument dégoûté par les réseaux sociaux, il a dû prendre une pause.

« J’avais atteint la limite de ce que j’étais capable de prendre psychologiquement », raconte-t-il pendant son entretien avec le journaliste du journal Le Soleil. « Quand ça fait des mois qu’il y a du monde qui t’envoie des messages haineux, et tout d’un coup il y a ça, les gens ils décident d’essayer de te faire perdre ta job, et d’harceler ma blonde... J’étais tellement stressé. Je suis devenu un peu paranoïaque. »

Heureusement pour lui, il a eu beaucoup de soutien, dont celui du président de l’Association des médecins hématologues et oncologues du Québec, qui a fait une sortie publique pour le défendre. 

Mais son plus beau cadeau, il l'a reçu en novembre dernier quand il a accepté le prestigieux prix John-Maddox qui "fait avancer le débat public sur des sujets difficiles malgré les défis ou l’hostilité".

"Olivier était sur la route quand il a su qu’il remportait le prix. Comme si l’année de fou du Pharmachien était remontée dans sa gorge en un implacable motton, il s’est mis à brailler à une lumière rouge. «J’ai rarement pleuré de même dans ma vie», dit-il. Le prix John-Maddox lui a été remis à Londres en novembre." -Marc Allard, Le Soleil

On souhaite à Olivier Bernard et sa blonde une année 2020 plus paisible que 2019... 

Source: Le Soleil