DERNIÈRE HEURE: Nouveau développement majeur de l'état de santé d'Adonis Stevenson

C'est une avancée majeure dans la remise sur pied du boxeur Adonis Stevenson. On apprend mercredi, par la plume du chroniqueur Réjean Tremblay du Journal de Montréal, que Stevenson a recommencé à parler au cours des derniers jours. Il a en effet recommencé à s'exprimer en prononçant quelques mots, et il a également réussi à bouger les mains et les pieds. 

On apprend dans le texte de Réjean Tremblay que les médecins ont refermé le trou à la gorge qui avait été fait par trachéotomie pour lui permettre de respirer. Le boxeur a également reçu de la belle visite durant le congé du temps des Fêtes alors que son coach des dernières années, Sugar Hill, est descendu de Détroit pour passer la journée du 31 décembre avec Adonis Stevenson. Et le 1er janvier, c'est le promoteur Yvon Michel qui a rendu visite au boxeur de 41 ans.

Selon la conjointe de Stevenson, ces avancées majeures permettent d'espérer beaucoup pour la suite des choses. Mais c'est loin d'être gagné d'avance puisque la chirurgie visant à refermer sa boîte crânienne n'a toujours pas été complétée. 

La journée du 1er janvier était d'ailleurs une journée bien spéciale puisqu'en plus d'être le début de l'année 2019, elle marquait le un mois jour pour jour du combat qui a bien failli lui coûter la vie. Rappelons que c'est suite à son knock out au 11e round de son affrontement face à l'Ukrainien Oleksandr Gvozdyk. 

La semaine dernière, on apprenait que le boxeur de 41 ans était sorti du coma et qu'il était à Québec en compagnie de sa conjointe. Réjean Tremblay rapportait d'ailleurs que bien qu'il soit sorti du coma, l'état de santé d'Adonis Stevenson était encore loin d'être parfait. 

Voici un extrait de la chronique de Réjean Tremblay publiée le 29 décembre:

On apprenait alors que l'homme de 41 ans ne pouvait toujours pas parler, qu'il a été placé dans une chaise roulante, qu'on lui a fait une trachéotomie pour qu'il puisse respirer, qu'il a une partie de la boîte crânienne enlevée et qu'il est intubé pour éliminer les déchets corporels.

« Mais il arrive à communiquer avec moi, raconte sa conjointe Simone God. S’il semble avoir une démangeaison près du nez, je gratouille un peu. Je lui demande si c’est ce qu’il veut. Il répond par un très léger signe de tête pour dire oui, ou non si ce n’est pas le cas. Il peut bouger les bras. Sauf qu’un mouvement vers son visage peut représenter l’effort de toute une journée. Mais il me reconnaît, et pour moi, c’est merveilleux, j’avais tellement peur qu’il ne me reconnaisse pas à son réveil ».

« Je regardais Adonis. Je regardais cet homme si fier et si fort. Je voyais bien que ses muscles étaient atrophiés et qu’il n’avait plus rien en apparence de l’athlète champion du monde. J’ai alors compris encore plus fort que j’étais tombée en amour avec une âme, avec son cœur, avec sa gentillesse pour ses filles et pour moi. Même dans son état, je sentais son âme et je savais que cet amour était plus fort que tout. Il me donne la force de le protéger, de veiller sur ses affaires et faire pour le mieux pour Adonia et ses enfants. Je le regardais et je me disais que tout cet argent, toute cette gloire, que même la boxe et ses triomphes, ce n’était rien. Que tout pouvait s’envoler en quelques secondes, mais que l’essentiel pouvait survivre. »