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De nouveaux détails bouleversants concernant la mort de Johanne Fontaine
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De nouveaux détails bouleversants concernant la mort de Johanne Fontaine

Tellement touchant...

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Johanne Fontaine a laissé tout le Québec en deuil, la semaine dernière, lorsqu’elle a rendu son dernier souffle. Mais elle n’a pas fini de nous étonner alors qu’elle fera une dernière apparition à la télévision, au cours des prochaines semaines. Dans un texte bouleversant, la journaliste Nathalie Petrowski nous raconte toute la saga de la participation de la défunte comédienne à l’émission Les dieux de la danse, où on la reverra pour une toute dernière fois le 8 novembre prochain.

Voici un extrait du très touchant texte de Nathalie Petrowski publié dans La Presse + :

« Chose certaine, Johanne Fontaine, qui nous a quittés la semaine dernière, rêvait de faire Les dieux de la danse. Elle en rêvait depuis longtemps. Elle en avait parlé à ses amis, l’avait laissé savoir à des gens de télé dans l’espoir que le mot se passe et se rende aux oreilles des producteurs de l’émission. Finalement, à la fin de l’hiver dernier, voyant ses forces s’amenuiser et la fin, cette putain de fin qu’elle rejetait de tout son être, mais qu’elle voyait approcher à pas de loup, Johanne Fontaine a décidé de prendre les choses en main et de demander carrément aux producteurs de l’émission de la laisser participer à la nouvelle saison, de la laisser danser une dernière fois, une dernière fois avant de mourir.

Mis au parfum du projet, son médecin le lui a vivement déconseillé en plaidant qu’elle allait raccourcir sa vie de six mois. Johanne lui a répondu que si c’était pour souffrir six mois de plus, elle préférait abréger sa vie en dansant. »

Si ce n’est déjà fait, on vous incite fortement à lire le texte en intégralité.

Voici d’ailleurs la performance de Johanne Fontaine à l’émission Les Dieux de la danse, diffusée le jeudi à 20 h sur les ondes d’ICI Radio-Canada Télé.

« Sur notre plancher de danse, tu as célébré la vie. Que tu puisses en inspirer d’autres à respirer le bonheur le plus longtemps possible malgré la maladie. Au revoir Johanne! »

Mambo italiano - Johanne Fontaine et Marcel Leboeuf

Sur notre plancher de danse, tu as célébré la vie. Que tu puisses en inspirer d'autres à respirer le bonheur le plus longtemps possible malgré la maladie.

Posted by Les dieux de la danse on Friday, October 12, 2018

La bonne nouvelle c’est que même si le duo qu’elle formait avec Marcel Leboeuf n’a pas obtenu une assez bonne note pour passer automatiquement au tour suivant, le juge Serge Denoncourt a décidé de les sauver, ce qui fait en sorte qu’on les reverra danser une autre fois. Bien sûr, les tournages sont déjà complétés.

Voici un autre extrait du texte de Nathalie Petrowski :

À la mi-juillet, les répétitions pour un numéro de danse contemporaine ont commencé. Cette fois, lorsque Marcel a vu Johanne arriver, il a compris qu’il devrait danser pour deux. Sa partenaire n’avait plus de tonus, plus d’énergie, elle était pâle comme la mort, sa peau plus mince que du papier, piquée de partout, ravagée par les trop nombreuses chimios. Et comble du malheur, l’amoureux de Johanne venait d’être hospitalisé après un sérieux accident de moto. « Johanne quittait les répétitions pour aller à l’hôpital à la fois pour elle et puis pour son chum. C’était fou, mais surtout, ça prenait un courage incroyable. Et du courage, Johanne en avait à revendre. Encore une fois, il n’était pas question pour elle d’abandonner. »

Avant l’enregistrement de leur deuxième prestation à la fin de juillet, Marcel est allé voir Serge Denoncourt en catimini. « Je l’ai supplié de nous éliminer à la fin. Je ne l’ai pas dit à Johanne parce que, la connaissant, elle serait revenue une troisième fois, mais je me disais que ça n’avait plus de sens. Il fallait qu’elle se repose. Reste qu’à la fin du numéro, quand on s’est pris dans les bras, j’ai vraiment vécu un des plus beaux moments de ma vie. »

C’est dans l’émission du 8 novembre qu’on verra Johanne danser pour une dernière fois. On ne sait pas pour vous, c’est absolument certain qu’on ne ratera pas ça!

Source: La Presse