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Claude Legault fait une annonce bien personnelle sur son désir de fonder une famille
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Claude Legault fait une annonce bien personnelle sur son désir de fonder une famille

«Je commence à me trouver un peu vieux»

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À 55 ans, Claude Legault est au sommet de sa carrière. Avec des rôles marquants dans les séries Fugueuse et Mensonges, on sent que le comédien est en pleine maîtrise et qu'il est capable de jouer une variété de personnages extrêmement différents les uns des autres.

En couple avec la chanteuse Gaële depuis maintenant plus de deux ans, la question se pose plus que jamais à savoir s'il a envie d'être père.

En entrevue avec le magazine 7 Jours, Claude Legault a répondu à cette difficile question, personnelle et très intime, à savoir s'il sentait le besoin de fonder une famille.

«Non. Du moins, j'y pense de moins en mois. En fait, je pense avoir fait une croix sur l'idée d'être père. Je commence à me trouver un peu vieux. Là, je ne me sens pas trop pire, mais dans 15 ans, aurai-je la patience d'endurer un ado en pleine crise? Me poser la question c'est un peu y répondre...»

Mais a-t-il peur regretter?

«Non, sinon je pense que j'aurais déjà des regrets. J'ai joué souvent des pères et plusieurs m'ont dit que je serais donc un bon père. Mais j'ai déjà joué un pilote d'avion et je ne sais pas conduire un tel engin pour autant. Donc, je ne suis pas si certain que ça que je serais un bon père...»

On l'a notamment vu incarner un père strict et contrôlant dans l'excellente série Fugueuse. D'ailleurs, en entrevue lors de l'émission Les Échangistes, plus tôt cette semaine, il a affirmé qu'il a été un des derniers à réaliser à quel point la série avait créé un engouement auprès du public québécois.

«J'écrivais. J'étais enfermé dans mon bunker avec mon co-auteur Pierre-Yves. Je ne lis pas beaucoup les blogues ou les journaux, ce qui est une bonne chose. Je les lisais beaucoup avant et je me suis rendu compte que pour ma santé mentale c'était une bonne chose de ne pas les lire. Mais je savais qu'il y avait un engouement. J'en entendais parler. Je l'ai remarqué moi-même quand j'ai commencé à sortir de chez nous. J'ai fait: ah ok, ça marche cette affaire-là.»

Legault avait déjà été sensibilisé à la problématique de la prostitution juvénile, au moment où il s'était préparé pour la série 19-2. 

«Quand on se préparait, Réal Bossé et moi, à faire le tournage de 19-2, on a fait beaucoup de patrouille avec les flics, on les a rencontré dans toute sorte de situation et on a entendu toutes sortes d'affaires. On savait que ce phénomène-là existait, mais je ne savais pas que c'était à ce point-là. On avait entendu des histoires alarmantes, mais je ne savais pas que c'était à ce point-là. 

J'espère que Fugueuse va donner des munitions plus fortes à l'appareil de justice pour frapper plus fort sur ces gangs-là. Ce que j'ai entendu de pire c'est qu'il y avait des dealers de drogue qui lâchaient ça et qui s'en allaient vers la prostitution parce que c'était plus payant et que les sanctions étaient moins raides si ils se faisaient pogner. Ça te donne tu une idée?»

Jean-François Breau, un des deux échangistes présents sur le plateau a fait remarquer que le rôle du père de Fanny - un père de famille de banlieue strict et contrôlant - était loin des rôles de mâle alpha auxquels Legault nous a habitués au cours des dernières années.

«Je ne sentais pas que j'avais besoin de me libérer de quoi que ce soit. Ce rôle-là est arrivé. C'était assez nouveau pour moi d'être le papa normal d'une famille normale. Ça peut être dangereux le "normal", parce que ça peut être plate. Il était assez autoritaire, ce que j'aimais. Son autorité c'est de l'amour mais c'est mal fait des fois. Il confond rigidité et rigueur.»

Pas facile, la mi-cinquantaine

Le comédien avoue que ce n'est pas évident de réaliser qu'il est rendu à la mi-cinquantaine et qu'il lui en reste de moins en moins long devant lui.

«Ça va vraiment trop vite. Ça me fait capoter! On dirait que plus tu vieillis plus ça va vite. Quand tu es jeune, tu as l'impression que les journées durent une semaine. Mais en vieillissant, tu ne vois plus le temps passer. Quand j'ai eu le gros 50, deux de mes amis sont décédés juste un peu avant ma fête. Ç'a été difficile pour moi et ce l'est encore, cinq ans plus tard. C'est difficile à digérer tout ça. Je me considère juste comme chanceux de vieillir et si je me rends à 60, je vais être heureux. À ce moment-là, je vais peut-être me dire: "Let's go vers le 70". J'essaie de moins chialer et de plus savourer chaque instant. Je suis heureux d'être là et d'être vivant. Je profite de mon bonheur.»

Source: 7 Jours