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Christian Bégin donne de nouveaux détails sur son hospitalisation d'urgence
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Christian Bégin donne de nouveaux détails sur son hospitalisation d'urgence

«C'était extrêmement douloureux.»

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On a appris il y a quelques jours que Christian Bégin avait été hospitalisé d'urgence, il y a quelques semaines, forçant l'annulation de deux tournages de l'émission Y'a du monde à messe. Une chance, tout est rentré dans l'ordre et si l'expérience a été particulièrement douloureuse, le sympathique animateur va beaucoup mieux aujourd'hui.

De passage sur le plateau de l'émission Les Échangistes, le comédien est revenu sur cette histoire qui peut sembler banales, mais qui a fait peur à bien des gens dans le milieu du show business québécois.

L'animatrice Pénélope McQuade faisait partie des invités qui ont étaient prévus pour l'une des deux émissions dont le tournage a été annulé.

«J'ai failli expérimenter ça au mois de février, raconte McQuade. Et finalement - et c'est très rare dans notre milieu - tu as annulé deux émissions le même soir...10 invités...et je suis un peu inquiète parce que c'est tellement rare qu'on fait. C'était pour des problèmes de santé.»

«Oui exactement, explique alors Christin Bégin. J'ai eu des problèmes, c'est très banal vous allez me dire, mais c'est extrêmement douloureux. J'ai eu des pierres aux reins et c'en était une grosse. C'était une grosse pierre. Elle pesait sa pierre, c'était comme une Flintstone et elle ne pouvait pas passer par où est-ce qu'elle est supposée passer. Ils ont été obligés d'aller la chercher. J'ai été obliger de prendre quelques jours de convalescence, quelques jours d'hospitalisation. C'est comme une bombe dans une production parce que on n'a pas ça nous autres des congés de maladie, on ne peut pas dire "aujourd'hui je vais caller off". Mais quand t'es vraiment vraiment malade tu te rends compte que t'es vraiment vulnérable.»

En entrevue avec le magazine Écho Vedettes, l'animateur et comédien s'est confié sur cette épreuve qui a été particulièrement douloureuse.

«J'ai été hospitalisé pour une pierre aux reins. C'était extrêmement douloureux. Ça a bousculé l'horaire de tournage, et on a perdu quelques invités qu'on n'a pas été capables de recaser dans d'autres émission. Je sortais du tournage des Enfants de la télé pour le spécial hommage à Martin Matte. Une heure après la fin de l'émission, j'étais à l'urgence du CHUM et j'y suis resté quatre jours. C'était la deuxième fois que j'avais une pierre aux reins, mais c'était la première fois que ça avait un impact sur mon travail. J'ai été une semaine en convalescence, alors ça a retardé les tournages de T'a du monde à messe de deux semaines. Là, je suis en pleine forme. Tout va bien.»

Pénélope McQuade a alors raconté une anecdote qui en dit long sur la grandeur d'âme de Christian Bégin.

«D'ailleurs, tu es je pense la seule personne que je connais qui quand elle est hospitalisée, ne reçoit pas de fleurs mais en envoie.»

Bégin rit et raconte ce qui s'est passé.

«Ouais...à l'équipe pis aux gens qui ont dû gérer cette crise-là parce que c'est de la grosse gestion et je le sais ce que ça représente comme onde de choc. On sauve pas des vies, on s'entend, mais on sait très bien que c'est une onde de choc dans une production et qu'il y a des gens qui doivent gérer cette crise-là alors je leur ai envoyé des fleurs.»

Si l'émission Y'a du monde à messe - qui en est à sa deuxième saison - est un énorme succès, c'était tout un défi pour Christian Bégin puisqu'il n'avait que très peu d'expérience comme intervieweur, malgré sa longue et prolifique carrière. Il raconte qu'il a passé une entrevue pour ce poste et qu'il a travaillé très fort pour être choisi.

«J'ai dix ans d'animation comme animateur de Curieux Bégin mais ça n'a rien à voir avec ce que je fais dans Y'a du monde à messe. Interviewer ce n'est pas animer une émission de cuisine. Et faire cinq ans de Télé-Pirate c'est pas interviewer du monde. Mais je suis arrivé là très préparé. Et avec un espèce de détachement aussi parce que la vie est généreuse avec moi. Ça ça m'arrive et c'est comme un bonus dans ma vie mais j'avais du travail. Des fois t'as moins l'impression de jouer ta vie et quand t'as pas l'impression de jouer ta vie, t'as comme une espèce de détente. Et c'est arrivé dans un moment de ma vie où je me disais que si je l'avais pas je serais extrêmement déçu, mais en même temps ça ne me met pas dans une situation précaire.»