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Cédrika Provencher: Voici tous les détails concernant les nouveaux développements dans l'enquête
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Cédrika Provencher: Voici tous les détails concernant les nouveaux développements dans l'enquête

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Grosse nouvelle, jeudi, dans le dossier de l'enquête sur la disparition de Cédrika Provencher, alors que plusieurs médias ont rapporté que quatre anciens collègues de Jonathan Bettez ont été rencontrés, au cours des dernières semaines, et que les questions qui leur ont été posées portaient sur l'été 2007, date de l'enlèvement présumé de la petite Cédrika.

Sur les ondes du 106,9 FM, le journaliste de TVA Nouvelles Jonathan Roberge a donné tous les détails concernant ce qu'il avait pu apprendre.

«On a pu apprendre dans les dernières heures qu'au moins quatre personnes ont été interrogées par la Sûreté du Québec au cours des trois dernières semaines. Des gens qui étaient invités à décrire Jonathan Bettez, ses habitudes et ses agissements. Le but c'est d'étoffer le dossier, d'étoffer la preuve pour le dossier qu'on connait, soit de la possession et de l'accession à de la pornographie juvénile. Or, les gens qui ont été interrogés se sont aussi d'ex-collègues de travail de Jonathan Bettez, des gens qui travaillaient chez Emballages Bettez, pas il y a six moi...dans la période de l'été 2007, dans les semaines qui ont précédé le 31 juillet, la date où Cédrika Provencher aurait visiblement été enlevée. 

Alors cette démarche-là de la Sûreté du Québec ne fait taire en rien les rumeurs voulant qu'il soit toujours le suspect numéro un des policiers dans cette affaire. Et encore une fois - et sans surprise - la Sûreté du Québec ne commente rien aujourd'hui, se contentant de dire que c'est une enquête qui est en cours et qu'il n'y aura pas de commentaires additionnels.»

Voici l'entrevue en intégralité, une gracieuseté de nos amis chez RadioEGO:


Les quatre personnes rencontrées ne seraient en rien liés à la disparition de Cédrika Provencher. 

«Ce sont des anciens collègues de travail, comme bien d'autres qui ont déjà été interrogés par le passé, à savoir: avez-vous eu connaissance de quelque chose? Est-ce que son attitude a changé? Comment était-il dans les jours précédents? Comment était-il dans les jours suivants? Ce que j'ai l'impression, c'est que les policier sont à la recherche d'un élément. Et ça on le répète depuis maintenant plus de 10 ans: il y a quelqu'un à quelque part qui a la clé du cadenas, qui a l'indice qui manque pour attacher un dossier. Et les policiers ne vont jamais confirmer que Jonathan Bettez c'est le suspect numéro un dans cette affaire-là. Mais il y a tellement de choses qui relie à cet individu-là. Et la rumeur est tellement persistante, que d'apprendre aujourd'hui que quatre anciens collègues de travail ont encore été rencontrés, en lien avec Cédrika Provencher, c'est loin de faire taire les rumeurs comme quoi il soit encore étiqueté comme le suspect numéro un.»

Pourquoi maintenant? Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de les interroger?

«Ça c'est la grande question. Peut-être que les policiers, et ça c'est très hypothétique, ont obtenu une nouvelle information au cours des derniers temps et qu'à partir de là ils ont quelque chose à faire valider. Est-ce que c'est quelqu'un qui n'avait jamais accepté par le passé de rencontrer les policiers qui a décidé de le faire? Il y autant de possibilités que de réponses. Le problème c'est que seuls les policiers de la Sûreté du Québec peuvent répondre à cette question-là.»

Les délais s'étirent

«Ça va faire deux mois à la fin du mois d'août et on n'a toujours pas de date d'un éventuel procès, parce que c'est report par dessus report. Bien sûr il y a eu des circonstances, comme l'avocate de Jonathan Bettez qui a été nommée juge à la Cour du Québec. À ce moment-là, le nouvel avocat a dû tout recommencer le travail à zéro. Donc ça étire les procédures. Mais il y a d'autres demandes de report qui ont été faites par la défense. Par exemple il y a une procédure qui est en cours en ce moment, l'avocat demande d'obtenir les mandats de perquisition dans leur intégralité. Parce qu'en ce moment, les documents qui sont remis sont tout caviardés. Et là ce qu'on peut présumer c'est que le caviardage, c'est en lien avec l'enquête Cédrika Provencher. Mais ce que son avocat dit c'est: Comment est-ce que je peux préparer ma défense avec des documents qui sont incomplets? Alors là il y a un litige à savoir est-ce qu'on doit donner les documents dans leur intégralité à la défense, est-ce qu'on doit retirer des passages, est-ce qu'on doit reformuler certains passages de ces documents-là pour donner la bonne information tout en protégeant l'enquête parallèle. Alors c'est ce qui se passe en ce moment entre l'avocat de la défense, l'avocat de la Couronne et le juge, et ça a aussi pour effet de retarder les procédures de sorte que là ça fait bientôt deux ans et qu'on ne sait toujours pas à quel moment le procès va débuter. Mais si ça peut rassurer les gens, il n'est nullement question d'arrêt Jordan dans un cas comme celui-ci parce que les mois qui passent à la demande de la défense ne sont pas comptabilisés.»

Source: RadioEGO