Monde de Stars
C'est terminé pour Nathalie Petrowski
Facebook

C'est terminé pour Nathalie Petrowski

Une page se tourne

Monde de Stars

Monde de Stars

C'était une journée toute spéciale pour la journaliste Nathalie Petrowski, vendredi, puisqu'elle a décidé de quitter le journal La Presse, où elle a oeuvré au cours des 26 dernières années. C'est dans l'édition de ce samedi 22 décembre qu'elle publie son tout dernier texte où elle prend le temps de remercier les lecteurs qui lui ont été fidèles depuis plus de deux décennies.

«Pendant 26 ans, La Presse a été ma maison et mon ancre. On a tous besoin d’une ancre dans la vie, jusqu’au jour où on découvre que cette ancre est aussi une laisse qui nous serre un peu trop fort autour du cou. Pour moi, le temps est venu d’enlever la laisse et d’aller jouer dans le trafic voir si j’y suis. Mais ne vous méprenez pas. Je ne prends pas ma retraite. Ce n’est pas une voix qui s’éteint. C’est une voix qui change de voie. Désolée, mais vous n’en avez pas fini avec moi. Allez, je vous embrasse. Au revoir et à bientôt.»

Il s'agit d'un départ volontaire et elle tient bien à préciser qu'il ne s'agit pas d'un départ à la retraite puisqu'elle a encore de nombreux projets.

Voici ce qu'elle a publié sur sa page Facebook professionnelle, qu'elle vous encourage à suivre:

«Même si j’ai mis 40 ans à l’admettre, je suis une journaliste dans l’âme. J’ai fait mon primaire au Journal de Montréal, mon cégep au Devoir et mon université à la Presse, que je viens de quitter après 26 ans de loyaux services. Fidèle de nature, je suis aussi très capable de passer à un autre appel, ce que je fais aujourd’hui. Mais même si je ne suis plus attachée, rattachée ou enchainée à une salle de rédaction, j’ai bien l’intention de continuer à exercer mon métier de journaliste sur le terrain ou le terre-plein et d’agrémenter mes écrits de projets de livres, de scénarios de films en fiction ou en documentaire. Et surtout j’ai bien l’intention d’alimenter cette nouvelle page, alors faites courir le bruit.»

Même si j’ai mis 40 ans à l’admettre, je suis une journaliste dans l’âme. J’ai fait mon primaire au Journal de Montréal,...

Posted by Nathalie Petrowski on Friday, December 21, 2018

Plusieurs de ses collègues ont tenu à lui rendre hommage et à la remercier. Voici quelques uns des commentaires qui ont été laissés concernant son départ:

Yves Boisvert a écrit sur son compte Twitter:

«C’est évidemment dans un grand fracas, en criant « C’est fini », mais en riant aussi, que la chère a quitté La Presse... Elle nous manque déjà, on s’ennuie déjà. Merci pour la fougue, la plume, et pour avoir toujours fui l’ennui ???»


De son côté, Patrick Lagacé a écrit sur Facebook:

«Pas Nathalie ?

Je me souviens de m’être dit ça, en apprenant entre les branches que Nathalie Petrowski avait choisi de prendre le « package », de s’enrôler dans le programme de départs volontaires de LP+.

Eh oui, Nathalie aussi s’en va. Comme tant d’autres.

Je suis déçu de te voir partir, collègue. Dans une époque lisse, tes coups de griffe, tes coups de coeur, tes indignations, tes dissensions étaient un plaisir à lire. Tes portraits étaient forcément subjectifs mais ils révélaient souvent ce que l’objectivité ne peut pas révéler... Et jamais on n’aurait pu les confondre avec un texte pondu par l’agent du chanteur, de la comédienne, du cinéaste.

Tu étais issue d’une époque où les salles de rédaction produisaient des personnages, tu étais un de ces personnages, ce n’est pas tant que tu sortais d’une époque révolue qui me fascinait, c’est que tu avais l’air de jouer dans un film, « Nathalie, chroniqueuse », le film de ta vie-carrière, là, à grands coups d’éclats de voix qu’on entendait dans toute la salle et de scènes pas possibles que tu décrivais dans tes papiers.

Il fallait bien que le générique du film de ta carrière nous arrive dans la face un jour, Nathalie, mais j’aurais souhaité qu’il ne survienne que dans quelques années.»

Pas Nathalie ? Je me souviens de m’être dit ça, en apprenant entre les branches que Nathalie Petrowski avait choisi de...

Posted by Patrick Lagacé on Saturday, December 22, 2018

Source: La Presse