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Annie-Soleil Proteau s'ouvre pour la première fois sur ses troubles alimentaires

Elle a souffert d'anorexie et de boulimie à l'adolescence.

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Annie-Soleil Proteau a beau être aujourd'hui une femme épanouie, elle a connu une période très sombre à l'adolescence. En entrevue au magazine La Semaine, la pétillante animatrice a confié pour la première fois avoir souffert de troubles alimentaires entre 14 et 18 ans. 

Après avoir connu un épisode d'anorexie, elle a ensuite été hospitalisée à la suite d'une boulimie. 

« J’avais un grand besoin de m’évader. J’ai toujours été une fille de party, mais ça prenait des proportions démesurées à ce moment-là, parce que c’était mon échappatoire. Dans ma tête, je n’étais pas bien, sauf quand je sortais faire la fête avec mes amis. À la maison, j’étais obsédée par la nourriture. C’était une obsession maladive qui me détruisait », explique-t-elle.

« Parfois, je ne pouvais même pas me rendre à mes cours de danse parce que je ne me sentais pas bien physiquement. J’étais anorexique, puis je suis devenue boulimique. Pendant ma phase d’anorexie, j’étais maigre, mais je gérais bien la situation, car je me sentais en contrôle. Mais plus on prive son corps, plus il a besoin de se venger », illustre l'animatrice. 

« J’ai été suivie à Sainte-Justine par le Dr Wilkins. Pour bien faire, il m’avait présenté un documentaire; et ce que j’en ai retenu, pour l’essentiel, c’est comment faire pour me faire vomir... C’est là que j’ai basculé dans la boulimie. Je pouvais passer mes soirées à manger. J’avais le ventre d’une femme enceinte tellement j’avais mangé. Ç’a été un enfer! Il fallait que je m’en sorte. De 15 ans à 16 ans, j’ai été suivie par un psychologue de l’hôpital Sainte-Justine. Il a été très cool avec moi, il me disait mes quatre vérités sans gants blancs », se souvient-elle à propos de cette période plus sombre de sa vie. 

Elle ajoute que c'est finalement le décès de son grand-père qui a occasionné chez elle une prise de conscience. « J’ai toujours été extrêmement proche de mes grands-parents, et on passait tous les étés ensemble à la campagne. Cet été-là, je ne mangeais pas, je me défonçais dans le sport, et j’étais terriblement maigre. Mon grand-père avait eu le cancer auparavant et sa santé était restée fragile. Un jour, il m’a dit qu’il s’inquiétait pour moi. Lui, cet homme brave que j’adorais, lui que j’avais pratiquement toujours vu très malade et qui se battait pour survivre, s’inquiétait à cause de ma santé à moi. Je m’en voulais beaucoup de mettre ma famille dans cet état, mais c’était plus fort que moi. Quelques semaines après, il a fait son dernier voyage en ambulance, sous mes yeux, et il n’est jamais revenu... Je n’ai pas de regrets en général, mais pour ça, je m’en voudrai toujours », relate Annie-Soleil. 

On est bien contents qu'elle s'en soit sortie et qu'elle pétille de bonheur et de santé aujourd'hui!


Source: 7 Jours