Monde de Stars
Anick Lemay donne de nouveaux détails sur son cancer
Urbania 

Anick Lemay donne de nouveaux détails sur son cancer

Bravo pour ton courage, Anick!

Monde de Stars

Monde de Stars

On apprenait la semaine dernière que la comédienne Anick Lemay était atteinte du cancer du sein. C'est à travers une poignante chronique publiée sur le site d'Urbania que l'actrice de 47 ans a annoncé la terrible nouvelle.

«Ma vie privée, je l’ai toujours gardée pour moi et les journalistes ont été très respectueux. Le public aussi. Mais tout à coup, mon quatrième mur tombe. Je ne pourrai pas me protéger ni cacher la maladie. Je vais bientôt la voir tatouée sur mon crâne nu», expliquait-t-elle.

«Je n’ai plus aucun contrôle. Je vis un reset foudroyant. Hallucinant. Te dire mes rêves! Tim Burton serait jaloux… Le seul pouvoir que j’ai, c’est de sortir la "nouvelle" à ma façon. Et comme j’ai une sainte horreur des mises en scène des réseaux sociaux (de la glorification des êtres au dernier pâté chinois à l’effiloché de bœuf de ta cousine servi dans une assiette artisanale de la Côte Nord), j’ai approché URBANIA. On m’a proposé une chronique.»

«C’est pour ça que tu me lis, aujourd’hui. Je m’appelle Anick Lemay, j’ai 47 ans et j’ai le cancer du sein.»

Celle que plusieurs connaissent notamment pour son rôle de Noémie dans la série L'Échappée a publié un deuxième texte, tout aussi touchant que le premier, dans lequel elle donne de nouveaux détails sur sa maladie.

Des nouvelles qui ne sont pas particulièrement bonnes, mais qui sont racontées avec une transparence et une candeur impressionnante.

Voici quelques passages de sa bouleversante chronique: 

J’ai soif. Terriblement soif. Ma gorge brûle. J’ai comme une fourrure sur les dents et l’impression d’avoir avalé une plage de sable blanc… Méchante cuite. Je ne sais pas où je suis. Incapable d’ouvrir mes yeux, je tends l’oreille : il y a des gens qui discutent, mais je ne les reconnais pas. Réfléchis, Lemay… Réfléchis.

— —

Ça c’était dans la salle de réveil, mercredi dernier, le 11 avril. Date tant attendue de ma chirurgie.

Tu ne le sais pas encore, mais entre le diagnostic et l’opération, il s’en est passé des choses. Le pire manège du monde. Difficile pour moi d’être en temps réel, parce que pour que tu suives bien, faut que je « rewind ».

Donc, une semaine avant de la parution de ma première chronique, je suis allé souper avec mon amie Angela. Cette fille-là, c’est une amazone. Une vraie.

« Enlève les deux. Tout d’suite. Moi, si c’était à refaire, c’est ça que je ferais. »

Au cours des derniers jours, elle a appris que c'est non seulement son sein gauche qui est touché, mais le droit aussi. 

«Les nouvelles ne sont pas bonnes.

Il y a effectivement un autre cancer dans mon sein droit. Un cancer complètement différent des deux autres qui vivent dans le gauche. Pis ça, ça a l’air que c’est rare comme de la marde de pape!

Quessé qu’tu veux, j’fais jamais rien comme les autres.

Donc, on est d’accord : mastectomie complète. Ciao Bye! Je souffle un peu, c’est pas comme si je ne m’y attendais pas.»

La comédienne a donc subi une masectomie complète au cours des derniers jours. Et c'est suite à cette opération qu'elle a décidé d'écrire cette deuxième chronique.

«T’as jamais vu une fille aussi heureuse de perdre ses deux seins. Jamais. Te dire combien je les ai aimés et célébrés! Ils ont nourri plein d’affaires (…) mais ils ont surtout nourri ma fille, ma féminité et mon intimité. J’apprends depuis une semaine, à grands coups de douleurs innommables, que je vivrai maintenant sans. Je pense à toutes les Angie de ce monde et je souris. Elles se sont reconstruites. J’y arriverai aussi. Sans Brad Pitt.»

Voici une photo de l'actrice, suite à l'opération.

Meilleure des chances dans cette importante épreuve, Anick. Et merci pour le courage et la transparence avec laquelle tu écris ces chroniques. Malheureusement, de nombreuses personnes parmi nous devrons passer par là. Et grâce à toi, on a une meilleure idée de ce qui nous attend peut-être dans quelques années.

On vous incite fortement à lire le deuxième texte d'Anick Lemay en intégralité ici.

Source: Urbania