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Affaire Éric Lapointe: une demande “particulièrement troublante”, selon Yves Boisvert
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Affaire Éric Lapointe: une demande “particulièrement troublante”, selon Yves Boisvert

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On connaîtra la date du début procès d'Éric Lapointe pour voies de fait contre son ex-conjointe le 10 mars prochain. Mais même si le procès n'est pas commencé du tout, l'affaire fait couler beaucoup d'encre.

Cette semaine, les propos de l'avocat du rockeur, Me Jacklin Turcot, ont particulièrement fait réagir. Ce dernier a dit qu’un procès pour son client ne « serait pas dans l’intérêt de grand monde » et qu'il aimerait « trouver des alternatives aux procès ».

Des propos qui ont mis l'expert et chroniqueur juridique Yves Boisvert en colère.

Dans sa chronique à La presse, Boisvert a expliqué pourquoi selon lui, la sortie de l'avocat de Lapointe était déplorable.

"On est dans une affaire criminelle. Plus précisément, on est dans un cas d’accusations de voies de fait contre une femme – enfin, soyons clair : de violence contre son ex-copine. Ce n’est pas une querelle de couple. On n’est pas devant un thérapeute. On est devant la cour criminelle. La police est venue d’urgence. Des accusations ont été portées. Un juge a trouvé l’affaire assez grave pour non seulement interdire toute communication, mais même interdire à l’accusé de se trouver à moins de 100 mètres de son ex. Sinon, c’est la prison en attendant son procès." -Yves Boisvert, La Presse

Non seulement le chroniqueur accuse-t-il l'avocat du chanteur de minimiser l'affaire, il n'en revient pas que ce dernier ait déploré le fait que son client ne puisse pas entrer en contact avec la présumée victime.

"Non, Maître, ce n’est pas bien de communiquer dans « tous les dossiers ». C’est justement pour ça qu’on l’interdit aux hommes dans des dossiers semblables. D’abord pour des raisons évidentes de sécurité. Ensuite pour des raisons tout aussi évidentes de risques de menaces, de manipulation ou de chantage. Éric Lapointe est présumé innocent, on verra l’état de la preuve. Mais dans les affaires de violence conjugale, on voit très souvent la manipulation, la honte, la culpabilité, la peur… venir à bout d’une victime. C’est aussi pour ça qu’on veut tenir loin l’accusé." -Yves Boisvert, La Presse

Cette chronique d'Yves Boisvert a d'ailleurs été partagée hier par Ingrid Falaise, qui a dénoncé elle aussi les propos de l'avocat d'Éric Lapointe. 

Ce texte est d’une si belle éloquence. Les agresseurs prônent la communication puis se positionnent en tant que victime...

Posted by Ingrid Falaise on Friday, January 31, 2020


Source: La Presse